Devenez l’Ambassadeur d’Israël…

9 Mai, 2011
Jean-Marc Moskowicz 09 de mayo a las 15:15 Responder • Denunciar
Nous avons besoin de votre aide ! Adhérez à Europe Israël pour soutenir nos actions :
http://www.europe-israel.org/adherer-a-lassociation/

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Europe Israël sur les Champs Elysées pour soutenir la visite de Benjamin Netanyahu :
Le jeudi 5 mai 2011, Nicolas Sarkozy a reçu benjamin Netanyahu à l’Elysées pour s’entretenir de la situation et de l’éventuelle déclaration unilatrale d’un Etat Palestinien en septembre 2011 lors de la cession de l’ONU.
http://www.europe-israel.org/2011/05/europe-israel-sur-les-champs-elysees-pour-soutenir-la-visite-de-benjamin-netanyahu/

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Vidéo: manif du 1er mai, les islamo-gauchistes pro-palestiniens s’en prennent aux restaurants cachers !
Cette année signe des temps nouveaux les groupes islamo-gauchistes tels que la CNT et le NPA d’Olivier Bensancenot, totalement noyautés par les islamistes, ne s’en prennent plus au pouvoir en place mais aux restaurants cachers du boulevard Voltaire avec des slogans antisionistes !
http://www.europe-israel.org/2011/05/video-manif-du-1er-mai-les-islamo-gauchistes-pro-palestiniens-sen-prennent-aux-restaurants-cachers/

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Yom Hazikaron 2011 : 22.867 soldats sont tombés pour la défense de la Terre d’Israël au cours des différentes guerres

http://www.europe-israel.org/2011/05/yom-hazikaron-2011-22-867-soldats-sont-tombes-pour-la-defense-de-la-terre-d%e2%80%99israel-au-cours-des-differentes-guerres/

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JOYEUX ANNIVERSAIRE à ISRAEL.
A l’occasion des 63 ANS de l’Indépendance de l’Etat d’ISRAEL,
Nous lui souhaitons bonheur, prospérité et PAIX.
JOYEUX ANNIVERSAIRE à ISRAEL.

http://www.europe-israel.org/2011/05/joyeux-anniversaire-a-israel/

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Fayyad : Opération séduction :
Le leader de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, devrait renommer l’actuel Premier ministre de l’AP, Salam Fayyad, à la tête du gouvernement intérimaire, dès la signature des accords d’union entre le Hamas et le Fatah.
http://www.europe-israel.org/2011/05/fayyad-operation-seduction/

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L’Europe va s’étouffer avec son “politiquement correct”: Un juge dépose plainte contre Angela Merkel pour s’être “réjouie” de la mort de Ben Laden

http://www.europe-israel.org/2011/05/l%e2%80%99europe-va-s%e2%80%99etouffer-avec-son-%e2%80%9cpolitiquement-correct%e2%80%9d-un-juge-depose-plainte-contre-angela-merkel-pour-s%e2%80%99etre-%e2%80%9crejouie%e2%80%9d-de-la-mort-de-ben-lad/

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De qui se moque Nicolas Sarkozy lorsqu’il parle d’Israël ? par Guy Millière

Nicolas Sarkozy, recevant récemment le Premier ministre israélien a encore parlé de « processus de paix », d’ « initiatives » qu’Israël devrait prendre, sans quoi, a-t-il ajouté, « la France prendra ses responsabilités sur la question centrale de la reconnaissance de l’Etat palestinien ». …
http://www.europe-israel.org/2011/05/de-qui-se-moque-nicolas-sarkozy-lorsquil-parle-disrael-par-guy-milliere/

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Mairie du 14ème: « Palestine : une résistance populaire non violente » qui a tué près de 1000 civils israéliens !
Le soir du 5 mai se tenait à la Mairie du 14ème un débat intitulé « Palestine : une résistance populaire non violente » sous la bienveillance du Maire pro-palestienien Pascal Cherki.
http://www.europe-israel.org/2011/05/mairie-du-4eme-%c2%ab-palestine-une-resistance-populaire-non-violente-%c2%bb-qui-a-tue-pres-de-1000-civils-israeliens/

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Mexique : des cellules terroristes du Hezbollah réalisent des opérations près de la frontière mexicaine
On considère, à présent que le Hezbollah est bien plus avancé qu’Al Qaeda.

SAN DIEGO – Une organisation terroriste dont la maison-mère est basée au Moyen-Orient a établi une nouvelle succursale qui enjambe la frontière avec le Mexique.
http://www.europe-israel.org/2011/05/mexique-des-cellules-terroristes-du-hezbollah-realisent-des-operations-pres-de-la-frontiere-mexicaine/

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Vidéo: une terroriste explose lors d’un contrôle à checkpoint israélien:
Une femme palestinienne qui devait se rendre dans un hôpital israélien pour être soignée portait des explosifs sur elle. Au Checkpoint les soldats israéliens lui demandent de se déshabiller afin de vérifier qu’elle ne portait pas d’explosif sur elle… Elle cachait environ 10 kg d’explosifs dans son pantalon ! Quand elle a dû baisser son pantalon les explosifs ont explosé…
http://www.europe-israel.org/2011/05/video-une-terroriste-explose-lors-dun-controle-a-checkpoint-israelien/

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Encore 124 millions offerts par l’Europe aux Palestiniens
Je me demande si un jour, les peuples d’Europe se lèveront et diront : « Regardez-notre situation ! Notre économie est déplorable. Notre croissance est ridicule. Pourquoi donner autant d’argent tous les mois aux Palestiniens ? Cessons ! »
http://www.europe-israel.org/2011/05/encore-124-millions-offerts-par-l%e2%80%99europe-aux-palestiniens/

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Un juge Arabe israélien défend la diversité de l’Etat Juif aux Etats-Unis
Pour la première fois, le seul juge arabe de la Cour suprême israélienne s’est rendu à Détroit pour affirmer aux avocats, aux étudiants et aux juges présents sur place qu’Israël était un pays de la diversité.
http://www.europe-israel.org/2011/05/un-juge-arabe-israelien-defend-la-diversite-de-letat-juif-aux-etats-unis/

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Vidéo: l’esplanade des Mosquées à Jérusalem n’a aucune valeur religieuse pour les musulmans, la preuve !

Jérusalem est-elle sacrée pour les musulmans comme elle est sacrée pour les juifs ?
http://www.europe-israel.org/2011/05/video-lesplanade-des-mosquees-a-jerusalem-na-aucune-valeur-religieuse-pour-les-musulmans-la-preuve/

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Vidéo: un musulman accuse Marine Le Pen d’être financée par l’Etat d’Israël

Récapitulons: Israël finançait Ben Laden (voir accusation de l’Iran et article ici), Israël finance Khadafi (on l’a lu partout sur le web), Israël finance le FN, Israël et le lobby juif finance la guerre en Afghanistan (idem sur le web), Israël finance Bachar El-Assad (qui d’ailleurs fait appel au Hezbollah ennemi d’Israël pour mener la répression en Syrie)… Pourquoi Israël ne finance pas Europe Israël ???
http://www.europe-israel.org/2011/05/video-un-musulman-accuse-marine-le-pen-detre-financee-par-letat-disrael/


Flotilla pour la libération de Guilad Shalit

21 mars, 2011

Flotilla a Gaza por la liberación de Guilad Shalit

Publicado el marzo 16, 2011 por Silvia Schnessel | Editar



https://www.facebook.com/home.php?sk=group_192419080797889

cta.: BANCO SANTANDER 0049  4734  37  2116604690


Ce groupe est créé avec l’intention de mobiliser une flottille à Gaza pour exiger la libération de Shalit Guild en vue de l’intérêt insuffisant des groupes prétendument humanitaires car c’est un jeune Israélien auquel nous ne pouvons pas plus abandonner par des raisons humanitaires dans les mains du groupe terroriste Hamas. Nous nous faisons écho des nouveaux vents de liberté revendiquée par les peuples de l’entourage et nous nous joignons au cadre de la justice fraternelle et la liberté pour que evenemments de ce genre n’il y aient plus jamais.

La flottille n’a aucune intention d’exercer des pressions ou d’interférer dans les procédures officiels. Nous enlevons la voix devant des organisations et institutions à travers le monde pour que leur indifférence ne nous réduits pas au silence.


Nous avons besoin de sponsors pour lancer le projet et des voluntaires pour faire le voyage.

S’il vous plaît aidez-nous faire une large diffusion et adhérez-vous au projet.

Si vous souhaitez nous aider, vous pouvez:

  • Ajouter la bannière à votre site Web ou blog.
  • En faire propagation parmi vos amis.
  • Vous ajouter au groupe de Facebook et inviter vos amis.
  • Si vous souhaitez faire le voyage, s’il vous plaît contactez-nous.
  • Et vous pouvez aussi nous aider trouver des sponsors.


 

Pour Gilad et pour Israël, tous ensemble!


Une clé pour lutter contre la déligitimation d’Israël

30 janvier, 2011

Une clé pour lutter contre la déligitimation d’Israël

DR 2011Chacun de nous a déjà vécu cette expérience, lors d’un déplacement à l’étranger, d’être soumis à un feu de questions, de critiques, parfois d’hostilité, dès lors que nous dévoilons notre nationalité israélienne, sachant que nos frères juifs de Diaspora, sont également concernés, victimes de l’amalgame juif = israélien, souvent du à l’ignorance, mais, pas toujours si innocent que cela.La tâche de défendre Israël et de convaincre nos interlocuteurs se révèle alors ardue, car, même si nous sommes persuadés de la justesse de notre cause pour laquelle les arguments ne manquent pas, nous sommes emportés par notre passion et nous nous apercevons alors qu’un argumentaire bien étayé nous fait défaut.  

Le département « Hasbara » (explication) du ministère des Affaires étrangères a fait, il est vrai, quelques efforts ces dernières années, en créant des sites internet, mais qui sont le plus souvent, à part l’hébreu, en anglais et en russe, oubliant que plus d’un million de francophones habitent dans ce pays et que c’est en France que réside la communauté juive la plus importante de l’Union européenne. Les rares sites en français relèvent souvent davantage du guide touristique et d’informations disponibles sur Wikipédia.

C’est pourquoi, en tant qu’Israélien fier de mon pays, n’attendant pas de savoir ce qu’il peut faire pour moi, il m’a semblé nécessaire d’apporter ma modeste contribution à « l’entreprise sioniste » en mettant à la disposition de tous, un argumentaire dépassionné sur lequel existe un consensus, hors de toute polémique, mais que chacun pourra, bien entendu, agrémenter.

J’aborderai donc, épisodiquement, quelques sujets fondamentaux qui expliqueront la position d’Israël avec des termes simples, allant à l’essentiel, donnant des arguments qui permettront, parfois, de convaincre nos interlocuteurs, car nous sommes tous des soldats d’Israël. Les guerres modernes se gagnent en partie grâce à une communication efficace qui a autant d’impact que plusieurs divisions sur le terrain.

Comment répondre à l’affirmation suivante : « Le sionisme est une idéologie raciste »

Réponse :

Le sionisme est le mouvement national juif de la renaissance et du renouveau de la Terre d’Israël, le berceau historique du Peuple Juif.

L’aspiration du retour à Sion, terme biblique utilisé à la fois pour la Terre d’Israël et Jérusalem, a été la clef de voûte de la vie juive et de la religion juive depuis l’exil de ce peuple, il y a plus de 2000 ans, et se trouve au cœur de la prière juive, du rituel juif, de la littérature juive et de la culture juive.

Ses racines sont la liberté, la démocratie, l’égalité et la justice sociale, le sionisme est donc fondamentalement opposé au racisme.

Israël est une nation, composée de Juifs et non-Juifs, provenant de plus d’une centaine de pays différents, d’ethnies diverses avec des origines religieuses et culturelles différentes.

La « Loi du Retour » que certains considèrent comme étant raciste, représente, pour les Juifs, l’assurance d’un refuge de liberté et de sécurité au sein de l’Etat d’Israël après des siècles de persécutions et d’isolement. La spécificité unique de ce pays qui accorde automatiquement la citoyenneté aux Juifs (ainsi qu’aux non-Juifs ayant des liens familiaux directs) qui veulent s’installer en Israël n’est en aucune manière raciste.

Les personnes qui ne peuvent acquérir la citoyenneté israélienne par le biais de la Loi du Retour, peuvent la demander par les procédures régulières équivalentes à celles instaurées dans d’autres pays.

Le mythe Sionisme = racisme trouve ses origines dans une résolution arabo-soviétique aux Nations-Unies le 10 novembre 1975, qui prétendait que » le Sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale ». Cette résolution, hautement politisée, avait pour but de dénier à Israël sa légitimité politique tout en attaquant les fondements même de son existence.

Cette résolution, que l’ancien secrétaire général de l’Onu, Kofi Anan, a décrite comme étant « le point le plus bas (the low point) dans l’histoire de l’Onu », a été abrogée le 16 décembre 1991.

Par la suite, il y a eu de nombreuses tentatives de représentants arabes ou non-arabes pour réintroduire cette odieuse équation comme, par exemple, les conférences de Durban, en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad,

On constate également que nombres d’organisations de « Droits de l’homme », altermondialistes, internationalistes, financées et/ou manipulées par des partis politiques de gauche comme de droite, aux idées pernicieuses et racistes, usent et abusent du terme « sioniste » pour ne pas utiliser le mot « juif » et être ainsi taxées d’antisémitisme et tomber, dans certains pays, sous le coup de la loi. Ce qui permet, à la fois, de s’attaquer à l’Etat d’Israël en remettant en cause son existence même, et de cibler les Juifs en langage à peine codé pour un public complice.

Le sionisme est donc l’expression du droit du Peuple juif, comme celui de tout peuple, à vivre sur sa terre. Critiquer démocratiquement la politique du gouvernement israélien est un droit légitime. Mais se déclarer antisioniste signifie le refus d’accorder au Peuple juif un Etat, ce qui équivaut à de l’antisémitisme. Déligitimer et boycotter Israël témoignent d’une volonté de le détruire, de remettre en cause son existence même et, par conséquent, de nier au Peuple juif le droit à disposer d’un Etat, ce qui s’apparente également à de l’antisémitisme.

La Journée internationale du souvenir de la Shoah, que nous commémorons chaque 27 janvier, est aussi une occasion de nous rappeler que le mouvement sioniste permet à tous les Juifs, même à ceux qui souhaitent le cacher ou l’oublier, mais à qui les antisionistes pourraient bien rafraîchir la mémoire…, de souscrire une police d’assurance qui s’appelle l’Etat d’Israël.

 

condamnant « l’alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme » et qualifiant, par conséquent Israël de « raciste ».

Nos pensées, vont ce soir, à Guilad Shalit, détenu depuis 1678jours par le Hamas. Ses parents sont toujours sans nouvelles. Les visites, même celles de la Croix-Rouge, lui sont interdites…

Marc Femsohn


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ORIGINE DES NOMS DES JUIFS D’AFRIQUE DU NORD

20 janvier, 2011

Depuis l’accession à l’indépendance des pays du Maghreb, les liens entre juifs et arabes se sont soit distendus (Maroc, Tunisie), soit quasiment rompus (Algérie). Il en résulte que les nouvelles générations de juifs originaires de ces pays, ont peu d’attaches avec les pays où ont vécu leurs parents. Pour la plupart, le sens des noms qu’ils portent leur échappe totalement; pourtant ils font partie de leurs racines nord africaines dont les plus anciennes datent de plus de deux mille ans. Le but de cet article est de réunir le maximum d’informations sur le sens originel de ces noms, en faisant appel aux ressources de l’hébreu, de l’arabe, du berbère et des langues romanes. A travers le sens de ces noms, on pourra se rendre compte de l’attachement de ces juifs à leur religion et à leur enracinement dans ces pays dont ils partageaient avec les autres populations la langue, les coutumes et les activités. J’espère que ce site répondra en partie au désir des juifs originaires du Maghreb qui s’intéressent à leur histoire. Il serait vain d’attacher une importance pointilleuse à l’orthographe de ces noms. La transcription de ces noms sur les registres d’état civil au cours du recensement par l’administration française, variaient en fonction de la prononciation qui était faite; de plus ces noms prononcés dans une langue étrangère, essentiellement arabe, étaient transcrits plus ou moins fidèlement par les employés de l’état civil. De plus le même nom peut se rencontrer seul ou accompagné de l’indice de filiation : père de, ou fils de. Aussi le travail préliminaire a consisté à regrouper toutes les variations d’un même nom avant d’essayer d’en extraire la racine. Cette liste n’est évidemment pas exhaustive. Un travail est en cours pour tenter d’élucider le sens des noms qui jusqu’à présent nous échappe.

A
ABBOU ou ABOU ou BENABOU : c’est soit un nom de tribu marocaine (‘abbû) soit un diminutif berbère formé sur Abdallah qui signifie en arabe serviteur de Dieu (‘abd’Allah). Le préfixe ben veut dire fils en arabe.

ABDALLAH : nom d’origine arabe signifiant serviteur de Dieu (‘abd ‘Allah).
ABDIAS ou OBADIA ou OVADIAH ouOBADIYAH : correspond à l’hébreu ‘ovadhyah (serviteur de Dieu) et popularisé par Abdias, l’un des 12 prophètes de la bible (livre d’Abdias).
ABECASSIS ou ABBECASSIS : plusieurs sens possibles : soit père âgé (de l’araméen  ‘abba’=père et gashîs=âgé), soit père du prêtre (de l’araméen abba=père et gassîs prêtre), soit originaire de le cité d’Emek Kessis, où se seraient réfugiés des membres de la tribu de Benjamin (cf. bible : Josué 18 :21).

ABENSOUR ou ABENTSOUR : nom associant le mot arabe ben (fils) et un nom d’origine berbère tsûr signifiant rocher : donc fils du rocher. .

ABERGEL ou BORGEL ou BOURGEL : ce nom vient de l’arabe rjal qui signifie pied, précédé de ab (pour ‘abba=père) ou bû (pour âbu =père ou homme) et signifiant celui qui a un seul pied ou l’homme au grand pied.

ABESHERA ou ABOUHATSEIRA ouABIHSSERA ou ABISHIRA ou ABESHERA : nom d’origine arabe signifiant le père (abou)  de la natte (‘shîra).

ABETTAN ou ABITTAN ou ABTTAN : son sens est incertain; mais on peut penser à une forme judéo-espagnole issu du latin vita (la vie).

ABESDRIS : nom d’origine hébraïque associant abi (père) et Esdris personnage de la bible, combattant avec Judas Maccabée (cf. bible : II Maccabées 12, 36).

ABIKHEZER : nom associant le terme hébraïque abi (père) et Khezer, du nom d’une tribu berbère les Ouled Khazer qui vivaient dans la région de Constantine en Algérie.

ABISROR ou ABISEROR ou BISROR ouSERROR ou SEROR ou SEROUR : plusieurs origines possibles : ce nom d’origine hébraïque signifierait le père (abi) du faisceau (tseror) ou mon père est un faisceau. Tseror est également un nom biblique : c’est un homme de la tribu des Benjamin et père du futur roi Saûl (cf. bible : Genèse 46,21). Autre explication : sror serait une déformation de srara signifiant autorité, et donc Abisror signifierait père de l’autorité : ils auraient donc occupé des postes de rabbins ou de sacrificateurs rituels. Enfin dernière hypothèse : il viendrait du nom de tribus berbères de la région d’Oran.

ABITBOL ou ABITBOUL ou BOTBOL ouBOUTBOUL : nom d’origine arabe composé de ‘abû (signifiant père ou homme) et tbûl (qui signifie tambour ou tambourin) : donc l’homme au tambour. Ce nom désigne sûrement un fabricant ou un joueur de ces instruments de musique.

ABITTAN : voir Abettan.

ABOAB ou ABOUAB ou ABOUAF : nom juif sépharade attesté en Espagne dès le XIII ème siècle ( Abraham Abouab 1263). Il correspondrait à un nom de lieu : Oum-El-Abouab, en Tunisie. Il peut aussi correspondre à l’arabe abû wahaba qui signifie l’homme (abû) aux dons (wahaba), donc le généreux.

ABOUCAYA ou ABOUCAYAT ouABOUKHAYAT : nom d’origine arabe composé de abou (‘abû) qui veut dire père ou homme et khayat qui signifie tailleur d’habits en arabe ( khayyât ) et en  hébreu (‘hayat).

ABOUDARHAM ou ABOUDHARAM : nom d’origine arabe associant ‘abû (père ou homme) et darhâm (denier), donc l’homme au denier, peut-être le surnom d’un monnayeur.

ABOUDJEDIDE : nom d’origine arabe associant ‘abû (père ou homme) et jadîd qui signifie neuf, nouveau, donc l’homme novateur, soit par sa profession, soit par son comportement.

ABOULAFIA ou AFIA ou BOUAFIA : nom d’origine arabe composé de ‘abû (père ou homme) et de ‘âfiya (santé, tranquillité), donc l’homme en bonne santé ou à la vie tranquille.

ABOULKER : nom d’origine arabe associant ‘abû (père ou homme) et ‘al-khayr (l’heureux) : donc père de l’heureux, du bien,  ou simplement l’homme heureux.

ABOURBIA : nom d’origine arabe associant ‘abû (père ou homme) et rbia à mettre très certainement en rapport avec l’Oum er Rbia le plus long fleuve marocain qui court dans le pays Zaïane,  en plein territoire Zemmour,  dans le nord du Maroc. Donc originaire de cette région du Maroc.

ABOURMAD : nom d’origine arabe associant ‘abû (père ou homme) et rmad qui signifie cendres, collecteur de cendres.

ABRABANEL ou ABRAVANEL : c’est un diminutif d’Abravan, variante d’Abraham (signifiant en hébreu : ‘ab=le père, hamôn=nombreuses nations) en espagnol.

ABRAHAMI ou BRAHMI ou BRAMI ou BRAMYou BRAMLI ou BRAMLY : dérive du nom de personne Abraham (voir Abrabanel) avec le suffixe -i ou -y ou -li ou -ly qui marquent l’appartenance à une famille ou une tribu.

ABRAVANEL : voir Abrabanel.

ABTAN ou ABBTAN : voir Abettan.

ACHOUR : nom d’origine arabe : ‘ashûr qui signifie aimable, convivial, de bonne compagnie.

ADA ou ADDA : soit nom d’origine hébraïque (âda) qui signifie parure, ornement; c’est aussi une des femmes de Lemekh (cf Bible : Genèse 4,19); soit d’origine arabe ‘Adda étant une contraction du nom Abdallah (serviteur de Dieu).

ADAHAN ou DAHAN : nom d’origine arabe : dahhân signifiant peintre ou également marchand d’huile.
ADANA ou HADANA ou BOUADANA ouBOUADANA : nom d’origine arabe composé de bou (père ou homme)  et ‘adana qui a la droit d’éduquer  et de soigner un enfant (droit de garde).
ADDA : voir Ada.
ADI : nom soit d’origine hébraïque (âdi) signifiant mon ornement, ma parure; soit d’origine arabe (adi) signifiant le téméraire,  le brave,  le courageux.

ADIDA ou HADIDA ou HADDAD : nom d’origine arabe (hadidâ) qui signifie morceau ou barre de fer; il désigne soit le métier de forgeron (haddâd), soit un homme endurant.

ADJADJ ou AGEGE ou ADGEG ou HADJADJou HAGEGE ou HAGGIA: ce  nom correspond à l’arabe hajjâj qui signifie celui qui argumente ; il peut également signifier pèlerin.

ADOUANE : originaire de Douar Adouane au Maroc.

AFERGAN ou AFFERGAN ou EFERGAN ouIFERGAN : ce nom semble provenir du berbère afrag (lieu clos, cloître) toponyme sur lesquels se sont construits plusieurs noms de tribus, comme les Beni-Fergan, dans la région de Collo dans l’est algérien, ou les Aït Fergan des Oulad Outad, de la tribu des Aït Izdeg (Maroc). Ils peuvent aussi venir d’Ifergan dans le territoire de Aït Ighmor, dans l’Oued Sous  (Maroc).

AFIA : voir Aboulafia.

AFLALO ou AFLALOU ou AFFLALO ouAFFLELOU : ce nom est lié à l’arabe ‘aflâl qui veut dire désert et à la région du Tafilalet au sud-est du Maroc, où se trouvait une importante colonie juive.

AFRIAT ou FRIATE : ce nom viendrait de Friat une tribu berbère de la région de Sous au Maroc; autre origine possible : aferiat en berbère signifie loquet : peut–être exerçant le métier de serrurier.
AÏCHE ou BALLACHE ou BELLACHE ouBELLAÏCHE ou BELAÏSH : nom dérivé de l’arabe ‘âysh qui signifie vivant, plein de vitalité. Le suffixe bel dérive de ben  qui signifie fils.
AÏDAN ou AYDAN : ces noms viennent de l’arabe ‘ayyed qui signifie célébrer un fête (cf ‘ayyed el-kber : la grande fête religieuse musulmane célébrant le sacrifice d’Ismaël par Abraham), voir péjorativement fêtard. Ce nom peut aussi provenir du nom d’une tribu, les Awlad ‘Aydan dans le caïdat des Fraichich (Tunisie).

AITIA ou ATTIA ou ATTIAS : c’est un nom d’origine arabe (‘a Tiya) signifiant cadeau, don; symboliquement don de Dieu.

AKNIN ou AKNINE ou AKNOUN ou OUAKNINEou OUAQNINE ou OIKNINE : c’est un diminutif d’origine berbère qui vient du nom Yaakov (qui se dit Akan dans la langue berbère) et signifie petit Jacob. Quant au nom Ouaknine et ses dérivés il signifie fils  (en berbère fils se dit ou) du petit Jacob (Akan).

AKKOUN ou AKOUN ou HACCOUN ouHACOUN ou HAKKOUN ou HAKOUNouBENHACOUN : ces noms dérivent de la racine arabe haqq qui veut dire vérité; avec la terminaison ûn qui implique une forme augmentative, ces noms peuvent signifier très juste, très honnête.

ALALOUF ou LALLOUF ou ELALOUF : deux origines possibles : soit arabe et signifiant « bien engraissé » (‘alûf); soit  hébraïque‘alluf et désignant un chef de tribu (‘alluf).

ALBA : nom d’origine latine, c’est une variation méditerranéenne de albanus qui veut dire blanc; il désigne un homme au teint clair.

ALBARANES ou BARANES : ce nom vient de l’arabe Brânes qui correspond au nom d’une grande confédération de tribus berbères que l’on retrouve dans la toponymie de l’Afrique du nord.
ALBAZ ou ELBAZ : plusieurs sens possibles : soit originaire d’Elvas, district d’Alemtejo au Portugal, soit dérivant de l’arabe ‘al-bâz qui signifie faucon; il semble faire référence à Josué dont un des surnoms dans la bible est le faucon.
ALBO ou ALBOU : nom d’origine espagnole (albo) signifiant blanc. Nom peut-être donné à un individu à peau très claire ou un albinos.

ALCALAÏ ou ALKALAÏ : nom d’origine arabe al gala’a signifiant forteresse, chateau. Autre possibilité : originaire de Qalate, près de Fez  ou originaire de Qala’ des Bêni Hammâd, ville du Constantinois en Algérie.

ALCAN : nom d’origine espagnole composé de l’article arabe al (le) et can l’équivalent hispanique de Cohen.

ALCHEIKH : nom d’origine arabe  (shekh) signifiant le chef.

ALCUBBI ou ELCUBI ou ELKOUBI ouELJOUBY ou KOUBY : deux sens possibles à ce nom : soit originaire de Qubba (un quartier d’Alger) ou de sites comme Gouba, Qubbia, Alquba, au Maroc, soit provenir de l’arabe qubba (dôme) et y voir un surnom désignant une grosse tête.

ALEZRA : nom d’origine hébraïque signifiant l’aide (al ezra). Ezra est aussi le nom d’ un prêtre, l’un des rédacteurs inspirés de la bible (cf. bible : livre d’Ezra)

ALFASI ou ELFASSI ou ELFASI : originaire de Fez, capitale provinciale du Maroc.

ALKALAI : voir Alcalaï.
ALFON ou HALFON ou ALPHAN ou AUPHANou ALFANDARI ou ALPHANDERY : nom d’origine hébraïque sans doute altération de halfan : le changeur. Il s’agit d’un change de vie et non de monnaie; c’est aussi un prénom donné à un garçon nouveau né pour remplacer la mort de son frère.
ALFONTA : nom d’origine espagnole désignant la fontaine.
ALGHRABI ou ELGRABLI : nom d’origine arabe (gharbel= tamis) signifiant tamiseur (ghrabli).
ALIA : ce nom vient de l’arabe ‘aliya qui veut dire sublime, d’un esprit élevé, illustre, noble.
ALLAL ou ALLALI : ce nom vient de l’hébreu hillel qui signifie louange. Autre possibilité : originaire de Ouled Allal en Algérie. Ce nom peut aussi provenir de l’arabe ‘allâl qui désigne soit un chanteur de chants de noces, soit quelqu’un de câlin, enjôleur. Le suffixe –i indique l’appartenance.
ALLOUCHE ou ALLOUCH : c’est un mot arabe dialectal d’origine mozabite (du M’zab dans le sud algérien) : ‘alûsh; il signifie agneau avec sans doute un sens mystique.

ALLOUL ou ALOUL : nom d’origine arabe (‘alûl) signifiant aisé, riche.

ALMAALAM ou ELMAALAM ou MAALAM : nom d’origine arabe (ma’alem) signifiant le patron.

ALMOSNINO ou ELMOSNINO ou ELMOZNINOou MOSNINO ou OUCHNINOouELMOUCHNINOU:  nom d’origine espagnole (limosnero) signifiant celui qui fait l’aumône; on a aussi proposé une origine arabe (mûshninu), le terme pouvant désigner un orateur. Une famille de rabbins Almosnino vivait à Salonique au XVIème siècle.

ALOUL : voir Alloul.

ALPHAN ou AUPHAN : on peut soit y voir la  même origine que Alfon; soit un patronyme d’origine méditerranéenne et judéo-arabe issu de l’hispano-berbère alfan signifiant « le blanc ».

ALPHANDERY : voir Alfon; autre origine possible : nom de métier arabe (alfandari) signifiant percepteur.

AMAMOU ou MAMOU : nom patronyme d’origine berbère, ethnique de la famille de la tribu des Mamou qui au siècle dernier nomadisait encore dans la région d’Oujda dans l’est marocain.

AMAR ou AMOR : nom d’origine arabe (‘amâr) qui désigne un persévérant, un fidèle, un bâtisseur, fermier. Ce nom peut signifier aussi âgé en arabe.

AMGHAR : nom d’origine berbère désignant le plus ancien, le plus âgé. C’est le nom que l’on donne encore aujourd’hui aux chefs de tribus chez les Touaregs.

AMIEL : nom d’origine hébreu (am-el) signifiant peuple de Dieu.
AMLAL ou MLILI ou MELLOUL : plusieurs origines : soit blanc en berbère (melûl), soit originaire d’Igherm Meloul ,Oued Draa dans le Dades au Maroc ou de Aït Meloul, Oued Aït Tameldou au Maroc.
AMOR : voir Amar.
AMOUYAL : originaire de Moya   province espagnole de Lugo.

AMOZEGH : provient  du nom berbère amazigh qui désigne  un homme libre, un noble.

AMRAM ou BENAMRAM : nom d’origine hébraïque (‘Amram) signifiant peuple nombreux; c’est aussi le  père de Moïse (cf. bible : Exode 6,20).

AMSALLAG ou AMZALAG ou AMZALLAG ouAMZALEG : nom d’origine berbère (azlag) désignant des  colliers ou des cordes; le préfixe am signifie fabricant. Ces noms désignent soit un  bijoutier soit un fabricant de lacets.

AMSALLEM ou AMSALAM ou AMSALEM : il est construit sur la racine consonantique arabe s.l.m. (paix) précédé du mot hébreu ‘am (peuple) : peuple de la paix.  Cependant ‘am peut être le préfixe arabe ‘am, le nom prend le sens de soumis.

AMZALAG ou AMZALEG ou AMZALLEG : voir Amsallag.

ANCONINA : voir Aknin.

ANCRY ou ANKRI ou LANCRI ou LANCRY : originaire de Lancara, ville espagnole de la province de Lèon.

ANIDJAR ou NAJAR ou NEDJAR ou NEJAR ouNIJAR : vient d’un mot arabe (najjâr) signifiant menuisier ou charpentier.

ANKRI : voir Ancry.

ANNABI : désigne celui qui est originaire d’Annaba (‘Anâba), dans l’est algérien.

ANQAWA ou ENCAOUA : nom d’origine arabe (‘kawa) signifiant propreté.

ANOUN ou ANNOUN ou HANNOUN ouHANOUNA : provient de l’arabe hânî qui signifie tendre, affectueux, compatissant; le suffixe ûn est une forme augmentative, donc très tendre.

AOUCHICHE : nom d’origine berbère qui signifie brave, agréable.

AOUDI ou AOUDAÏ : nom formé sur ‘awD qui signifie en arabe substitut, remplaçant (c’est le nom qu’on donnait à l’enfant né après le décès de son frère ou de sa sœur). Autre possibilité : nom construit sur ‘awd qui signifie en arabe baguette, canne, luth,  tempérament; et au Maroc et en Algérie il signifie cheval. A vous de choisir.

ARBIB ou ARBIBE : vient de l’arabe rabîb qui signifie beau-fils dans le sens d’enfant dont on a épousé le père ou la mère.

ARICH : nom d’origine berbère signifiant une grande selle. Peut aussi signifier originaire de Rich, ville située près de Meknes, au Maroc. Enfin en  arabe ‘arîsh est un diminutif de ‘arsh (tribu), donc petite tribu.

ARKI : nom provenant de l’arabe harkî qui désigne un manœuvre, un homme de peine.

ARNAVI : nom d’origine arabe (arneb) signifiant lapin; le suffixe -i indique l’appartenance ; donc arnavi= mon lapin.

AROCHE ou HARROCHE ou BENAROCHE ouBENARROCHE : deux origines possibles : soit nom d’origine arabe signifiant l’âpre (‘arôch); soit nom d’origine hébraïque  signifiant tête (rôsh) dans le sens de chef. Avec le préfixe de filiation arabe ben (fils) ces noms deviennent fils de l’âpre ou fils du chef.
ARON ou ARRON ou ARROUN ou HARONE : ce nom renvoie à Aaron (‘Aharon en hébreu, Hârûn en arabe), le frère aîné de Moïse, grand prêtre des Hébreux au désert (cf. bible : Exode 4,14 ; 6,20).
AROUS ou BENAROUS : ce nom vient de l’arabe ‘arûs, nouveau marié ; et donc avec l’indice de filiation ben (fils), il désigne le fils du nouveau marié.

ARRON : voir Aron.

ARROUAS ou ROUAS ou ROUACH : ces noms viennent de l’arabe ruwwâs qui désigne un marchand de têtes de mouton grillées.

ARROUN : voirAron.

ARROYO :originaire de Arroyo, province de Madrid en Espagne.

ASCOLI : originaire de la ville du même nom en Italie dans les Marches sur le Tronto.
ASHKENAZI ou ASKENAZI ou ASKINAZI ouESKENAZI ou ESKENAZY ou SECNAJIouSECNASI ou SECNAZI : nom biblique : Ashkenaz est le nom du petit-fils de Gomer, troisième fils de Noé (cf. bible : Genèse 10,3), considéré comme l’ancêtre des peuples de l’Europe centrale et orientale.
ASSABAG ou SABBAGH ou SEBAG ouSEBBA ou SEBBAGH : nom d’origine arabe (sabbâgh) signifiant teinturier.

ASSABTI ou SEBTI ou ESSEBTI : Ce patronyme vient de la ville de Ceuta (au Maroc espagnol) qui se nomme Sabta  en arabe.

ASSAL ou ASSOL : ces noms viennent de l’arabe ‘assel qui veut dire miel. Ils désignent probablement des métiers en rapport avec le miel : apiculteur ou vendeur de miel.

ASSAN ou HASSAN ou AZAN : dérive de l’hébreu hazan (chantre) ou encore trésorier de la communauté.

ASSARAF ou AZERAF ou BENASSARAF ouBENAZERAF : nom dérivé de l’arabe (sârf) qui veut dire monnaie, donc ce nom désigne probablement  celui qui échange de l’argent.

ASSAYAG ou ESSAYAG ou SAYAG ouBENASSAYAG : nom d’origine arabe (sayyâgh) signifiant bijoutier, orfèvre.

ASSOUED ou ASSUED ou SOUIED ou SOUEDou SUID : nom d’origine arabe (sûad)  signifiant noir. C’était un nom donné à un enfant pour écarter le « mauvais œil ».

ASSOULINE : originaire des Aït Tizgui N’Opasouline de la tribu des Glaoua, dans l’Atlas. Signifie également rocher en berbère.

ASSOUN ou HASSOUN ou HASSOUNE : nom d’origine arabe signifiant soit chardonneret (hassûn) soit très beau ou très bon (variante de hassan).

ASSOUS : Originaire de Sous (Sûs) au Maroc méridional.

ATIAS : nom d’origine arabe ‘a Tiya signifiant cadeau.

ATLAN ou ATTELAN ou ATLANI : vient de l’arabe ‘atlân qui signifie de noble naissance. Le suffixe -i indique l’appartenance.

ATTAL ou ATTALI : vient d’un nom arabe ‘âtal signifiant portefaix. Le suffixe -i indique l’appartenance.

ATTAR ou BENATTAR : nom de métier en arabe ( attâr)  signifiant marchand d’épices et de parfums. Avec l’affiliation ben (fils), ce nom signifie fils du droguiste.

ATTIA ou ATTIAS : voir  Atias.

ATTOUN ou ATTON : ce nom vient de l’arabe ‘âtâ qui signifie « qui donne »; le suffixe ûn correspond à la forme augmentative ce qui donne le sens de très généreux.

AUPHAN : voir Alphan.

AYACHE ou AIACH ou AIACHE ou AYACHI ouAYICHE ou BENAYACHE ouBENAYICHE : nom dérivé de l’arabe signifiant le « très vivant » (arabe : ‘ayyaâsh). Le préfixe ben indique la filiation : fils.

AYOUB ou AYOUBI : c’est l’équivalent arabe du nom biblique Job (arabe=’ayyûb), qui vient de l’hébreu ‘iyyov (cf. bible : livre de Job).
AYOUN ou HAYON ou HAYOUN ou HAYOUNE : variante berbère de haïm (hébreu hayîm : vie); peut aussi être un superlatif de l’arabe hayy (vivant).
AZAN ou HAZAN ou HAZZAN : voir Assan.

AZANCOT ou AZENCOT : plusieurs origines possibles : soit nom d’origine berbère et signifiant gazelles, soit originaire d ‘Aqa Izekad, ksar des Sketana, Oued Draa au Maroc; soit originaire des Oules Izenkad dans la tribu des Ida Oultit au Sahel marocain.

AZAR ou AZARIA ou AZRIA : nom d’origine hébraïque âzaria signifiant : Dieu a aidé. C’est aussi le deuxième nom de Josias, 16 ème roi de Juda (cf. bible : II Rois 21, 23-24).

AZERAF : voir Assaraf.

AZEROUAL : nom d’origine berbère (ghzel)  désignant celui qui a les yeux bleus.

AZIZA ou HAZIZA : ce  nom peut dériver de l’arabe ‘aziz qui veut dire l’honoré ou très aimé. Les Aziza formaient également une tribu berbère à Taher près de Bougie en Algérie.

AZOGUI ou AZOUG ou AZZOUG : nom d’origine kabyle signifiant sourd (aezzug).

AZOULAI ou AZOULAY: dérive d’un nom berbère  izil qui signifie bon. Il peut aussi signifier originaire de Tazoulaït dans la région de  Braber au Maroc.

AZOURA ou AZRIA : voir Azar.

AZUELOS : nom d’origine espagnole signifiant soit bleu, soit originaire de la ville de Azuelo dans la province de Navarre en Espagne.

AZZAGURY ou ZAGOURI ou ZAGURY ouZAGRON : originaire de Zagoura ville du sud du Maroc.
B
BAADACHE ou  BADACH : ces noms dérivent soit du nom d’une tribu de Tripolitaine : les Awlâd Badâs (= les enfants Badâs); soit d’une tribu errante d’Algérie : les Banî ‘Adâs (=les enfants ‘Adâs).

BACRI : nom d’origine hébraïque ou italo-arabe serait dérivé de  bekhor  qui signifie au sens propre fils aîné et au sens figuré précoce, empressé, qui devance les désirs des autres. Selon la racine il pourrait aussi signifier bouvier ou marchand de bétail.

BADACH : voir Baadache.

BAHLOUL : nom arabe, vraisemblablement algérien, signifiant rieur, plaisantin (buhlûl).

BALLACHE : voir Aïche

BARANES : voir Albaranes.

BARAZANI : nom d’origine arabe (barzân) signifiant joueur de trompette. Le suffixe -i indique l’appartenance.

BARDA ou BARDAA ou BERDA ou BERDAH ouBERDAA : provient d’un nom de métier en arabe :  bâtier (fabricant de bât : pièce en bois placé sur le dos des ânes pour le transport des fardeaux). Il peut aussi provenir d’un nom de lieu : Henchir el Berdaa, résidence des Ettlafsia  près de Souk-el-Arba en tunisie.

BARKATS ou BARKATZ ou BARKAT : nom correspondant à l’arabe baraka(t) qui veut dire bénédiction.

BARON : c’est un patronyme juif : forme contractée de Bar Aaron : fils d’Aaron (voir Aron).
BAROUCH ou BARROUK ou BAROUKH ouBARUK : patronyme correspondant à l’hébreu barukh  (béni); également fils de Néria, scribe du prophète Jérémie (cf. bible : lettre de Jérémie).
BASSAN : originaire de Bassan (commune de l’Hérault). Au moyen âge les juifs étaient nombreux dans cette région du Languedoc. Peut aussi provenir de l’arabe bassan qui veut dire souriant.
BCHIRI ou BSIRI : nom construit sur le mot arabe bashâra qui signifie bonnes nouvelles : donc porteur de bonne nouvelles.
BEDOUCHA ou  BEDOSSA ou BEDOUSSA : nom arabe composé de be pour bû (homme)  et dûssa  qui signifie ballot : donc l’homme au  ballot.
BEÏDA : nom d’origine arabe (byâd ) signifiant blanc. La terminaison du nom en -a implique le féminin : donc blanche.
BELAHCEN ou BELLAHSEN ou BELHASSEN : nom d’origine arabe avec deux sens possibles : soit association du préfixe bel (ben=fils) et du nom hacen qui veut dire barbier, soit association du préfixe bel et du nom lahcen superlatif de hasan qui signifie le meilleur.
BELILCHA ou BELLICHA ou BENLICHA ouLICHA ou LISCIA : tous ces noms dérivent de l’hébreu Elisha‘ (Dieu est mon salut); le préfixe bel venant de l’arabe ben qui veut dire fils.
BELLACHE ou BELLAÏCHE ou BELAÏSH : voir Aïche
BELLADINA : peut être dérivé de l’italien Belladonna qui signifie belle dame.
BELAHAM ou BELLAHEM ou BELLAHEM ouBELLAHMY ou BELLAMI : nom composé du préfixe bel qui veut dire fils (ben) en arabe et du mot hébreu laham qui signifie manger (lehem= pain dérive de ce mot), donc fils du pain, peut être boulanger. Le suffixe -i indique l’appartenance. C’est aussi un  nom donné à un enfant en espérant que Dieu ne le fera jamais manquer de pain. Signalons que Lahmy est aussi le frère de Goliath dans la bible (I Chroniques 20,5).
BELLAHSEN ou BELHASSEN : voir Belahcen.
BELLAMI : voir Belaham.
BELLICHA : voir Belilcha.
BELLITY : ce nom est construit sur l’arabe ‘âty qui signifie celui qui donne; le préfixe bel voulant dire fils (ben) : donc le fils du généreux.
BENABOU : voir Abbou.
BENADIBA : nom d’origine arabe composé de fils (ben) de adiba (adib signifiant instruit, cultivé, lettré ), donc fils de l’instruit.
BENAHEM ou BENAHIM ou BENAÏM ouBENAYIM ou BENHAIM ou BENNAIM : si le premier élément (ben=fils) ne pose pas de problème, on a ensuite le choix entre deux solutions : soit le nom de personne hébreu Haim (hayîm=la vie), soit le nom de personne arabe Naim, Nahim (na’îm=beau, agréable, éventuellement nâ’im=endormi calme).
BENAMARA : originaire de Amara ville située sur le Tigre en Irak.
BENAMOSI ou BENAMOUZI ou BENAMOZEG: désigne le fils (ben) de celui qui s’appelle Amouzig ou Amouzeg nom à rapprocher peut-être du berbère tamazaght (la mamelle et par extension généreux), donc fils du généreux.
BENAMOU ou BENAÏMOU ou BENHAMOU : soit fils (ben) du beau-père en arabe (‘âmû) ; soit fils (ben) de Hamou diminutif de Haïm (hayîm en hébreu signifie la vie) ; soit originaire des berbères  Aït Hamou, Oued Draa, dans le Dadès, Maroc.
BENAMOZEGH : voir Amozegh.
BENAMRAM : voir Amram.
BENAROCHE ou BENARROCHE : voir Aroche.

BENAROLA : fils (ben) de la vision (‘arola) en arabe.
BENASSAFAJ ou BENASSEFAJ ouBENASSFADJ ou SFADJ ou  SFEJ ou SFEZou SEFAJ: ce nom est dérivé d’un dialecte berbère et marocain (saffâj) signifiant vendeur de beignet. Ce nom peut aussi renvoyer à un village du Djebel Néfoussa en Libye.
BENASSARAF : voir Assaraf.

BENASSAYAG : voir Assayag.

BENASSEFAJ
ou BENASSFADJ : voir Benassafaj.

BENATAR : voir Attar.

BENAYACHE ou BENAYICHE : voir Ayache.

BENAYIM : voir Benahem.

BENAYOUN ou BENHAYOUN:  nom composé du préfixe arabe ben (fils) et de Hayoun ou Ayoun qui sont sans doute des  variantes berbères de Haïm (de l’hébreu hayïm : vie). Hayoun peut aussi être un superlatif de l’arabe hayy (vivant).

BENAZERAF : voir Assaraf.

BENBARON : voir Baron.

BENBAROUKH : voir Barouch.

BENCHAMOUNE : nom composé arabe de ben (fils) et de chamoun qui signifie aime plaisanter ; donc fils du plaisantin . On peut aussi y voir le mot arabe samîn qui veut dire gros; ce nom voudrait dire dans ce cas, fils du gros.

BENCHAYA ou CHAYA : nom hébreu composé de ben (fils) et Isha’yah qui signifie que Dieu sauvera. C’est aussi le nom du prophète Isaïe, fils d’Amoç (cf.  bible : Isaïe 1 :1).

BENCHEMOUL ou CHEMOUL : ce nom vient de l’hébreu Shamu-el qui veut dire Dieu a exaucé. C’est aussi un juge et un prophète dans la bible. Ben signifiant fils Benchemoun veut dire fils de Samuel.
BENCHEMOUN ou BENKEMOUN ouCHEMOUN ou CHEMOUNI ou CHEMOUNYouKEMOUN : nom associant ben (fils) et chemoun qui  correspond au prénom Simon  de l’hébreu shim’ôn (entendeur). C’est aussi le nom du deuxième fils de Jacob (cf. bible : Genèse 29,33)
BENCHIMOL : fils (ben)  de son nom (Dieu) en hébreu  (ha-shem=nom ineffable de Dieu).
BENDADOUN ou BENDOUDOUN ou DADOUNou DOUDOUN : plusieurs origines possibles : nom berbère  originaire des Oulad  Doudoun des Ida Ou Blal au Sahara marocain; mais ces  noms peuvent aussi provenir de Dâwd qui est la forme arabisée de l’hébreu David; ûn est une forme augmentative. Quant à ben il indique l’affiliation fils.
BENDAHAN : fils d’un dahan (voir Adahan).

BENDAOUD : fils de Dâwd, nom arabe qui correspond au roi biblique David (cf. bible : I Rois 3,1).

BENDAVID : fils (ben) de David : deuxième roi hébreu, successeur de Saül (cf.  bible : I Rois 3,1).

BENDAYAN : nom d’origine hébraïque signifiant fils (ben) du juge (dayan correspond à l’hébreu dayyan).

BENDOUDOUN : voir Bendadoun.

BENDRAO ou BENDRAOU : nom d’origine arabe drâ’ signifiant « fort de bras » : qui obtient tout par sa force.

BENDRIHEN ou BENDRIHEM : nom composé de ben (fils) et drihem qui est la monnaie nationale marocaine (ce nom vient d’ailleurs du grec drachme). On pense que les Bendrihem étaient à l’origine des collecteurs de taxe.

BENEZRA ou BENELZRA : voir Azar.

BENFREDJ ou BENFRESCH ou FARACHE ouFARACHI ou HARACHE ou  FRECH ouFREDJ : ce nom serait issu du terme arabe farachar, qui rend compte de l’action de battre le lin et le chanvre pour les rendre aptes à être liés. Autre possibilité : originaire de la localité espagnole de Farache dans la province de Murcie en Espagne.

BENGIO ou BENDJO ou BENJIO ou BENJO ouBENGO ou BONJUA : ce nom vient du catalan benjui (=benjoin), mais la finale en -gio a des allures bien italiennes. On rencontre ce nom au Maroc dès le XVIème siècle. Autre possibilité : originaire de la localité de Jau dans la province de Grenade, soit de celle de Jou dans la province de Lérida en Espagne.

BENGUIGUI : de Guig, dans la tribu des Ghighia, Oued Tensift au  Maroc.
BENHACOUN : voir Akkoun.
BENHAÏM : voir Benahem.

BENHAMOU : voir Benamou.

BENHAYOUN : voir Benayoun.

BENIBGHI ou BENIBGUI : fils (ben ) de ibghi, nom augural formé sur le verbe arabe yabghî qui signifie aimer, désire : donc il désirera, qu’il désire.

BENICHOU : c’est un nom berbère dans lequel ben est une arabisation de aït (le fils). Il renvoie à la tribu des Aït Ishou vers Meknes. Autre origine possible, hébraïque celle là : ben (fils) de Yehoshoua (Josué), fils de Nun désigné comme successeur de Moïse (cf. bible : Nombres 13,8.16).
BENISTI : c’est une contraction de Benveniste ou Benvenist qui est un nom catalan signifiant soit le bienvenu; le nom Benvenist apparaît à Barcelone en 1079. Bénisti signifie plus précisément : tu es venu.
BENITA ou BENITAH : nom d’origine arabe composé de ben (fils) et d’itah ( nom signifiant : qu’il donne); donc le fils d’un généreux.
BENIZRI : nom associant le préfixe arabe ben (fils) et un nom berbère izri signifiant le passé.
BENJAOUI : fils de jaoui (nom dérivé de l’arabe jâwiyy qui signifie l’encens).
BENKEMOUN : voir Benchemoun.
BENLASSEN ou BENLAHCEN ouBENLAHSSEN :  fils de Lahcen qui signifie le « meilleur »  superlatif de Hassan (arabe Hasan).

BENLICHA : voir Belilcha.

BENLOULOU ou BENLOLO : fils (ben) de perle (lûlû) en arabe.

BENMAÏMOUN : nom d’origine hébraïque associant ben (fils) et Maïmoun qui signifie chanceux, favorisé. Maïmoun est le nom du père de Maïmonide théologien philosophe et médecin juif  qui vivait en Andalousie au 12 ème siècle.

BENMAMAN ou MAMAN : originaire de Meaman, province d’Orense, en Espagne.

BENMOUSSA ou BENMUSSA ou MOUSSA : très probablement de l’arabe : fils de Moïse (Mûssa en arabe).

BENNAÏM : voir Benahem.

BENOLIEL ou OLIEL : ce nom désigne le fils (ben) d’Oliel, nom hébraïque signifiant sacrifice à Dieu (‘ôlah l(e) ‘El). Signifie également infirme en arabe (‘ôliel).

BENOUALID ou BENWALID : fils (ben) de walid (wâlid)  : nom de personne arabe désignant un nouveau-né. En arabe populaire (Algérie) ce nom désigne aussi les parents.

BEN QADRA : désigner le fils (ben) de qadra :  nom d’origine berbère signifiant  destin, prédestination, mais aussi pouvoir.

BENREBBI ou BERREBI ou BERREBY ouBERRIBI : noms d’origine arabe désignant le fils (ben) du rabbin (rabbî).

BENROUBEN ou BENRUBEN ouBENROUBINE ou ROUBINE ou RUBEN ouRUBENS : nom associant le terme arabe ben (fils) et l’hébreu Reûben qui est le fils aîné de Jacob et souche de la tribu de ce nom  établie à l’est du Jourdain (cf. bible : Genèse 46,9).

BENSADON ou BENSADOUN ou SAADOUN ouSADOUNE ou SADON : dérive de l’arabe  sa’dûn qui signifie très chanceux.

BENSAÏD ou BENSID : nom d’origine arabe associant ben (fils) et sa’id (qui signifie le bienheureux) ; donc fils du bienheureux.
BENSALMON ou SALMON ou SALOMON : de l’hébreu shlomoh qui signifie sa paix  et qui renvoie au roi de le bible célèbre pour son sens de la justice et la construction du premier temple à Jérusalem (cf. bible : II Rois 3,11).
BENSASSON ou SASSON ou BENZAZON ouBENZAZOUN ou ZAZON ou ZAZOUN : nom associant le terme arabe ben (fils) et  le mot hébreu sasson qui  signifie joie : fils de la joie.

BENSID : voir Bensaïd.

BENSIMON ou BENSIMOUN : ce nom associe le terme arabe ben ( fils ) et le mot hébreu simon ( shim ‘ ôn ) qui signifie :  celui qui a été exaucé.

BENSOUSSAN ou BENSOUSSEN ouCHOUCHAN ou CHOUCHANA ou SHOUSHANAouSOUSSANA ou SOUSSANE : nom associant le terme arabe ben (fils) et Soussan qui correspond à shôshannah ( lys ou rose) en hébreu.

BENTATA : nom porté par des juifs du Maroc ou d’Algérie : il désigne le fils de Tata, un nom qui semble être au départ un nom de lieu : un village berbère au sud du Maroc s’appelle Tatta  (région d’Agadir); tata  peut aussi signifier an berbère : esclave noir.

BENVENISTE : voir Benisti.

BENWALID : voir Benoualid.

BENYAÏR ou YAÏR : nom composé de l’arabe ben (fils) et de l’hébreu yaïr qui signifie il éclairera.

BENYOUSSEF ou YOUCEF ou YOUSFI ouYOUSSEF ou YOUSSOUF ou YUSSEF : correspond au nom de personne biblique  Joseph  (fils de Jacob ) :  en arabe yûsuf, en hébreu yôsef (cf. bible : Genèse 30,33.24 – 29.4)

BENZACAR ou BENZEKRI ou BENZEKRY ouBENZECRI ou BENZECRIT ouBESSEKRI: ce nom désigne le fils (ben) de Zekri qui correspond au nom hébreu de Zacharie (en arabe : zakariyyâ, hébreu : zekharyah=) et qui signifie Dieu (Yah) s’est souvenu (zakhar). Zacharie est l’un des 12 prophètes de la bible (livre de Zacharie)

BENZAKEN ou BENZAKIN ou BENZAKINE ouBENZAQUEN ou BENZAQUI ou ZAKENouZAKIN ou ZAKINE : ces noms dérivent du mot hébreu zaqen qui signifie vieux, vieillard, ancien. Précédé de l’indice de filiation ben ces noms  désignent le fils de l’ancien ou le fils de vieillard.

BENZAZON ou BENZAZOUN : voir Bensasson.

BENZEKRI ou BENZEKRY ou BENZECRI ouBENZECRIT : voir Benzacar.

BENZENOU : fils (ben) de zenou : anagramme de l’hébreu : zera yehoudi ve yachar qui veut dire descendance fiable.

BENZERTI : originaire de Bizerte en Tunisie. Bizerte est l’ancienne Hippone-Diarrhyte, et se dit en arabe BenZert.

BENZIMRA : fils (ben) de zimra : nom hébreu signifiant chant. Zimra est aussi le père du Rabbi Yossi (cf  la Michna).

BENZRIHEN : fils (ben) de Zrihen : originaire de Zerhoun ville située près de Meknès au Maroc.

BERAHA ou BERAKHA ou BRAKA ou BRAKHA: vient de l’hébreu brakha qui veut dire bénédiction.

BERDA ou BERDAH ou BERDAA : voir Barda.

BERDOUGO ou BERDUGO : nom d’origine espagnole signifiant bourgeon ou rejeton.

BERREBI ou BERREBY ou BERRIBI : voir Benrebbi.
BESNAÏNOU : nom arabe composé du prèfixe be (avec) sennîn (dents au pluriel) et du pronom nhu (ses) : donc avec ses dents c’est à dire l’homme aux grandes dents.
BESSEKRI : voir Benzacar.

BESSIS ou BEZIZ : deux origines possibles : soit venant de l’arabe bsays qui est le nom d’une tribu de Cyrénaïque; soit venant de l’arabe basays qui veut dire effronté

BETITO ou BETTIT : c’est soit patronyme italien; les diminutifs  Betto, Betti et Bétito  sont des contractions de Benedetto (Benoit); soit venant du français petit qui a été d’abord arabisé, puis italianisé.

BETTACH : nom d’origine espagnole désignant un habitant de Meknès au Maroc.

BETTAN : voir Abettan.

BETTIT : voir Betito.

BIBAS : que tu vives en espagnol.

BIHI : c’est à l’origine un nom arabe : Brahim qui a été fortement modifié et abrégé lorsqu’il a été « berbèrisé ».

BIJAOUI : voir Benjaoui.

BINHAS ou PINHAS : nom d’origine hébraïque (pinhas) signifiant visage de pitié. C’est aussi un nom propre biblique, Pinhas est le fils d’Eléazar et le petit fils d’Aaron (cf.  bible : Exode 6,25).

BISMUTH ou BISMUT ou BISMOUT ouBESCHMOUT : surtout porté par les juifs originaires de Constantine et de Tunisie; il pourrait correspondre à l’arabe bajmât, sorte de pain rassis ou de provision que les pèlerins à la Mecque emportaient avec eux. Autre possibilité : ce nom viendrait de l’arabe bissmalah (que Dieu ait son âme); mais comme il était interdit de prononcer le nom  divin (Allah), ce nom était remplacé en berbère par la syllabe ut  ou out  (qu’on retrouve dans Gafsut=originaire de Gafsa en Tunisie ); d’où le nom bissm-ut.
Autre possibilité : proviendrait de l’arabe bessam qui signifie gai, accueillant, souriant et du suffixe berbère ut : bessam-ut.

BISROR : voir Abisror.

BITAN ou BITON ou BITOUN ou BITTOUN : soit même origine que Abettan, soit provenant de l’espagnol pito ou piton=flûte, sorte d’oiseau ou corne.

BOAZIZ ou BOUAZIZ : nom d’origine arabe composé de bou qui veut dire père et aziz (‘aziz) qui signifie cher, puissant, inaccessible.

BOCCARA : d’origine livournaise (Italie) mais de souche soit ibérique : dans ce cas il se rapporterait à carra (du latin carrum=char) et serait lié au métier de charretier; soit  française : dans ce cas il désignerait les juifs originaires de la ville de Beaucaire dans le Gard (rappelons qu’au Moyen Âge les juifs étaient nombreux dans cette région). Enfin dernière possibilité : originaire de Bokhara en Asie centrale (peu probable).

BOCOBZA ou BOKOBZA ou BOUKHOUBZAou BOUKOBZA : nom d’origine arabe composé de bû (pour abû=père ou homme) et khubza (pain) : donc l’homme au pain c’est à dire  boulanger. C’est aussi un nom donné à un enfant à la naissance pour que Dieu ne lui fasse jamais manquer de pain.

BOHBOT : nom composé de l’arabe bû (pour abû =père ou homme) et du berbère hbot qui veut dire ventre : donc l’homme au gros ventre.

BONAN : vient de l’expression italienne bueno anno qui donne également  Buonanno, Bonano. C’est un nom donné à un enfant pour que l’année de sa naissance lui porte bonheur.

BONO : vient du latin bonus qui veut dire bon.

BORGEL : voir Abergel.

BOTBOL : voir Abitbol.

BOUADANA : voir Adana.

BOUAFIA : voir Aboulafia.

BOUAZIZ : voir Boaziz.

BOUBLI ou BOUBLIL : nom d’origine arabe associant bou (père ou homme) et Bellîl qui peut être soit une contraction de Ibn al-lil=le fils de la nuit ; donc l’homme du fils de la nuit; soit be-lil = avec la nuit ou de la nuit, donc homme de la nuit ou noctambule.
BOUCHARA : nom d’origine arabe associant bou (père ou homme) et sha’ra (cheveu), donc le chevelu.
BOUCHOUCHA ou BOUKOUCHA : nom d’origine arabe composé de bou (père ou homme) et shûsha (immobile) ; donc homme immobile.
BOUDJENAH ou BOUJENAH ou BOUJNAH ouBOUZANAH : nom d’origine arabe composé de bû pour abû (père ou homme) et de jenâh,(= aile) ou ajnûh (= pan de burnous) et signifie soit homme aux vêtements trop amples, soit l’homme aux ailes (peut-être rapide comme un oiseau).
BOUGANEM ou BOUGANIM ou GANEM ouGHANEM ou GANIM : nom d’origine arabe composé de bou ( bû=père ou homme) et de ganem (ghânem) signifiant vainqueur : donc le père du vainqueur ou l’homme vainqueur.
BOUHADANA : voir Adana.
BOUJENAH ou BOUJNAH : voir Boudjenah.
BOUKHOBZA ou BOKHOBZA : voir Bocobza.
BOUMENDIL : nom associant un mot d’origine arabe bou (père ou homme) et un autre d’origine espagnol mendil qui veut dire tablier, donc l’homme au tablier.
BOURGEL : voir Abergel.
BOUSKILA ou BOUCHEKILA ou BOUSKELAou BOUSKELHA : ce nom vient de l’arabe shakila(t), désignant une rouelle, pièce de tissu que les juifs portaient sur leur vêtement au  Moyen Âge et en Afrique du Nord. Bouskila signifie donc l’homme à la rouelle.
BOUTBOUL : voir Abitbol.
BOUZAGLO ou BUZAGLO : nom d’origine arabe composé de bou (bû=père ou homme) et zaglû (perche) ; donc l’homme à la perche.
BOUZANAH : voir Boudjenah.
BRAKA ou BRAKHA : voir Beraha.
BRAMI ou BRAMY ou BRAMLI ou BRAMLY: voir Abrahami.
C
CABESSA ou CABEZA : nom  d’origine espagnole (cabeza= tête en castillan), ce nom a pu désigner celui qui a une grosse tête ou qui est têtu. Il peut s’agir d’un toponyme désignant une petite colline.
CACOUB ou KAKOUB : ces noms proviennent soit de l’arabe kawkab, soit de l’hébreu kokav, ces deux mots désignant une étoile. C’est un nom donné à un bébé pour lui souhaiter d’être né  sous une bonne étoile
CAHLOUL ou KAHLOUL ou KAHLOUN : nom d’origine arabe ‘akhâl,  signifiant noir (couleur noire). Le suffixe ûn est une forme augmentative qui donne noiraud.
CALIFA ou HALIFI ou KALIFAT ou KHALFONou KHALIFA ou KHELIFA ou KHLIFA : vient soit de l’arabe khalif qui signifie souverain soit de l’arabe khalifa qui veut dire remplaçant,  successeur, qui assure la descendance familiale. C’est aussi un prénom votif donné à un garçon après la mort de son frère comme pour le remplacer.  Porté essentiellement par les juifs oranais et marocains.
CALO : nom grec d’origine : kalônumos  qui signifie beau nom. Il devient calo quand il passe de Grèce en Italie ; il veut également dire appeler, convoquer.
CALVO : vient d’un sobriquet désignant une personne chauve (latin calvus); la plupart des Calvo sont d’origine castillane. Peut aussi signifier originaire de Calvo qui sont des noms de lieu de nombreuses localités espagnoles situées sur des plateaux déboisés (mont chauve).
CARCIENTE ou  CARSENTI ou KARSENTY : ce nom est souvent présenté comme qualifiant les juifs originaires de la ville de Carciente en Espagne. Or il nous a été impossible de trouver trace de ce lieu. Il est plus probable qu’il fait référence aux originaires de la ville de Carcassonne chef-lieu du département de l’Aude en France : le carcasenti serait devenu Carsenti par déglutination de la syllabe centrale -ca.
CARDOZO ou CARTOZO : originaire de la ville de Cardozo au Portugal dans la région de Visieu, ou de Cardozo en Espagne dans la province de Guadalajara. Ce nom désigne aussi  un terrain couvert de chardons.
CARTOZA ou CTORZA ou KTORZA : signifie « des 14 »; mais son origine vient du kabyle  rebettachi qui signifie « des 14 » (kabyle srbe’ tac +suffixe –i); c’est un nom de douar répandu dans toute l’Afrique du Nord. Le nom se rencontre sous sa  forme arabe :  arbatache et sous les versions européennes :  Ctorza, Ktorza.
CARMI : nom d’origine hébraïque (karmi) signifiant  ma vigne ; il désigne le métier de vogneron.
CARO : vient du latin carus qui veut dire cher au sens affectif bien sûr. Originaire d’Espagne ou d’Italie.
CARSENTI : voir Carciente.
CARTOZO : voir Cardozo.
CASBI ou CASSABI ou KASBI ou KASSAB ouKASSABI : ce nom dérive du mot arabe qassâb qui désigne soit un boucher, soit un joueur de flûte. Le suffixe -i indique l’appartenance à un clan.
CASSUTO ou CAFSUTO ou CAPSUTO : ces noms ont pour origine Gafsa en Tunisie, le suffixe ut est d’origine berbère et le suffixe o a été ajouté sous les influences espagnole et italienne. On trouve ce nom dès le 17ème siècle.
CASTIEL : nom d’origine espagnole venant du latin castellum  et qui signifie petit château-fort. On peut aussi rapprocher ce nom de l’hébreu Shalti-el qui veut dire j’ai demandé à Dieu ; c’est aussi dans la bible père de Zorobabel, gouverneur de Juda au temps du roi des Perses Darius (cf. bible : Aggée ou Hagaï 1,12)
CASTRO : nom d’origine italienne, espagnole ou portugaise : celui qui habite une localité appelée castro (château, ville fortifiée). Signalons Castro del Rio (province de Cordou) en Espagne, et Castro d’Ayre (province de Bura) au Portugal.
CATAN ou KATAN : nom soit d’origine hébraïque (qatan) signifiant petit, soit d’origine arabe (qattân= coton) désignant un marchand de coton ou de cotonnades.
CAZES : vient du latin casa (=édifice habitable). Très courant en Catalogne, ce nom désigne sans doute celui qui habitait un petit groupe de maisons, un hameau.  Signalons le nom de lieu de Caces dans la province de Lugo en Espagne.
CEREZO ou SEREZO : nom d’origine espagnole signifiant cerise.
CESANA : originaire de la commune italienne de Cesana dans la province de Turin.
CHAKROUN ou CHEKROUN ouCHOUCROUNE ou CHOUKRI ou CHOUKROUN: nom d’origine arabe formé sur ‘ashqar signifiant roux ou blond. Le suffixe ûn est une forme augmentative qui donne très roux.
CHALOM ou SCIALOM : ces noms dérivent de l’hébreu shalom qui signifie paix. Scialom est la forme italianisée du nom.
CHALTIEL ou CHEALTIEL ou SCHEALTIEL : père de Zorobabel, gouverneur de Juda au temps du roi des Perses Darius ( cf. bible : Aggée ou Hagaï 1,12). Signifie également en hébreu : j’ai demandé à Dieu (shalti-el).
CHAMAMA ou CHEMAMA ou SAMAMA ouSCEMAMA SEMAMA: nom d’origine arabe (shemâma) désignant une plante odoriférante.
CHAOUAT : ce nom dérive de l’arabe shuwwât formé de la racine sh.y.t (brûler). Il désigne sans doute celui qui fait griller la viande.
CHARBIT ou CHERBIT : nom d’origine hébraïque signifiant sceptre (‘sharvît).
CHEKCHIK ou SACKSICK ou SICSIC ouSIKSIK : c’est un nom qui signifie en arabe « gazouillis » (dialectal saqsaq, standard zagzaga). Il pourrait s’agir d’un toponyme : un cours d’eau au Maroc s’appelle Ksiksu.
CHEKLI ou CHIKLI ou CHIKLY : ces noms viennent de l’arabe shakla qui désigne la mèche de cheveux que les juifs laissent tomber au dessus de l’oreille. Donc ces noms désignent les porteurs de ces mèches.
CHEKROUN : voir Chakroun.
CHELLI ou CHELLY ou SCHELLI : ce nom semble correspondre à la racine consonantique arabe sh.l.l qui veut dire immobiliser et désigne ici  un gaucher. Le suffixe -i indique l’appartenance à un clan.
CHEMAMA : voir Chamama.
CHEMLA ou SCEMLA ou SHEMLA: vient de l’arabe shamla (cape) qui indique une sorte de turban; il désigne donc un individu portant ce turban. Il peut aussi avoir une autre origine arabe signifiant inclure, renfermer. Enfin en arabe dialectal ce mot signifie ceinture et les bou chemla était un sobriquet pour désigner les porteurs de ceinture en l’occurrence les juifs.
CHEMOUL : voir Benchemoul.
CHEMOUN ou CHEMOUNI ou CHEMOUNY : voir Benchemoun.
CHERKI ou CHOURAQUI ou CHRIQUI : nom provenant de l’arabe shargiyy qui signifie celui qui vient de l’est.
CHETBOUL ou CHETBOUN ou SCETBON ouSETBON ou SITBON : correspond au nom arabe shi tbûn signifiant bûcheron. On retrouve trace d’une famille Setbona à Tolède au XIIe et XIIIe siècles.
CHETLAOUI ou ZETLAOUI : ces noms dérivent de l’arabe satla qui signifie ivresse, extase; satlâwi signifierait ivrogne.
CHICHA ou CHICHE : origines très diverses : ce nom provient soit de l’hébreu haïche qui veut dire marbre blanc, soit de l’hébreu chèche  qui signifie six, soit de l’arabe chiche qui signifie poignard.
CHICHEPORTICH ou CHICHPORTICHE : nom considéré comme une transcription du catalan Sasportes (= les portes, sas  étant un article archaïque du latin ipsas).
CHIKLI ou CHIKLY : voir Chékli.
CHOUCHAN ou CHOUCHANA : voir Bensoussan.
CHOUCROUNE : voir Chakroun.
CHOUKRI ou CHOUKROUN : voir Chakroun.
CHOURAQUI ou CHRIQUI : voir Cherki
COHEN : nom d’origine hébraïque signifiant prêtre, officiant (Kohen).
COHEN-ALLORO : nom associant Cohen (officiant en hébreu), al (le en arabe), loro (surnom portugais signifiant avoir les cheveux clairs voir blonds).
COHEN-AZOUG : nom associant Cohen (officiant en hébreu) et un nom d’origine kabyle signifiant sourd (aezzug).
COHEN-BOULAKIA : nom associant Cohen (officiant) et un nom judéo arabe boulakia signifiant le barbu.
COHEN-CODAR ou COHEN-COUDAR : nom associant Cohen (officiant) et un nom d’origine arabe qadar qui signifie puissant; donc Cohen jouissant d’une grande autorité ou d’une grande considération.
COHEN-GANOUNA : nom associant Cohen (officiant) et un nom d’origine berbère ganounia qui vient de agnum (lapin).
COHEN-HADRIA : nom associant Cohen (officiant) et hadria signifiant en arabe : raffiné.
COHEN-JONATHAN ou COHEN-YONATHAN : nom  associant Cohen (officiant) et Jonathan de l’hébreu : présent de Dieu. Yonathan est aussi le fils de Saül, ami de David (cf. bible : I Samuel 13,6).
COHEN-KESSOUS : nom associant Cohen (officiant) et un terme hébreu : qashîsh signifiant âgé. Kessous veut aussi dire diminué en arabe : Cohen-Kessous peut alors vouloir dire Cohen déchu (qui a perdu sa fonction de Cohen à la suite d’un comportement incompatible avec cette fonction).
COHEN-LARA ou COHEN DELARA : association de Cohen (officiant) et de Lara : nom de localité rencontré en Espagne et au Portugal (désigne une lande, une terre inculte). Signalons la ville de Lara dans la province espagnole de Burgos.
COHEN-LOURO : association de Cohen (officiant ) et d’un surnom portugais louro signifiant ayant les cheveux châtain clair voir blonds.
COHEN-SCALI : nom associant Cohen (officiant) et Scali=originaire de Sicile (Sqalliyya est le nom arabe de la Sicile).
COHEN-SEBAN : nom associant Cohen (officiant) et Seban qui correspond à l’arabe sabbân qui signifie fabricant ou marchand de savon.
COHEN-SOLAL ou COHEN-CHOULAL ouCOHEN-CHOLAL : nom associant Cohen (officiant) et Solal  dont les origines sont diverses : soit hébraïque (l’hébreu sôlel signifie qui fraie son chemin ou qui marche pieds nus); soit arabe (solal signifie doux ); soit espagnole (solal signifie soleil).
COHEN-TANOUDJI : nom associant Cohen (officiant) et un nom arabe Tanoudji (Tanujî) qui signifie originaire de Tanger.
COHEN-YONATAN : voir Cohen-Jonathan.
COHEN-ZERDI ou COHEN-ZARDI : nom associant Cohen (officiant) et Zerdi signifiant originaire de Cerdagne, région des Pyrénées partagée entre la France et l’Espagne en 1659.
CORCIA ou KORCIA ou KORSIA : nom d’origine judéo-arabe signifiant ceinture.
CONSTANTIN ou CONSTANTINI : nom d’origine italienne; c’est un nom baptême chrétien popularisé par l’empereur Constantin.
CORCOS ou KARKOS ou KARKOUS ouKARKOUSSE : ce nom vient d’Espagne (on trouve un Astuc Corcos à Saragosse en 1384); en Afrique du Nord il était porté par des juifs espagnols originaires d’Espagne et de Livourne (Italie du Sud). Sans doute originaire de Corcos nom des deux communes des provinces de Léon et de Valladolid.
CORIAT : originaire de Quriatain près de Mahdia en Tunisie.
COSCAS ou KOSKAS ou KHOSHKASH : ces noms viennent de l’arabe khoshkhâsh qui signifie pavot; peut-être qu’il s’agit d’un fumeur d’opium  ou d’un vendeur de drogue.
COSTA : celui qui habite dans une côte (latin : costa ). Nom d’origine portugaise ou catalane. Il rentre dans la nomination de nombreuses villes côtières comme la Costa del Sol.
CREMISI : ce nom vient de l’arabe qirmiz et signifie ver (c’est  plus exactement la cochenille; ex :  rouge carmin=teinture tirée de le cochenille); en italien ce terme devient cremizi.
CSANTINI ou QSANTINI : originaire de la ville de Constantine (Qsantîna en arabe) en Algérie.
CTORZA : voir Catorza.
CURIEL :originaire du nom de lieu Curiel en Espagne dans la province de Valladolid. On trouve des Curiel en Espagne au 17ème siècle.
D
DABI ou DAHBI : ce nom vient de l’arabe dahabî qui signifie doré. Au début c’était un nom donné à un enfant aux cheveux blonds, et qui est devenu plus tard un patronyme.
DADES : originaire de Dades dans l’Atlas berbère au sud du Maroc.
DADOUN : voir Bendadoun.
DAHAN : voir Adahan.
DAN ou DANA ou DANAN ou DANANE : dérive de l’hébreu dan qui veut dire juge; Dan est aussi le fils de Jacob, patriarche de la tribu de ce nom (cf. bible : Genèse 30,6). Ces noms peuvent aussi provenir de l’hébreu Danah qui est une ville de la tribu de Juda (cf.  bible : Josué 15, 49).
DANINO ou DANINOS : originaire d’une localité espagnole, sans doute Doninõs (province de La Corogne) ou Doñinos ( province  de Salamanque).
DANON : diminutif en on du prénom Daniel (de l’hébreu daniyy’el=Dieu est juge). Dan est le fils de Jacob, patriarche de la tribu de ce nom (cf. bible : Genèse 30,6).
DARMON ou DARMONI ou DARMOUNI : nom provenant de Dharmon,  une branche de la tribu berbère des Haouara qui nomadisait en Tripolitaine et en Tunisie. Les Aouir‘i étaient d’anciens aborigènes d’Afrique, dispersés par les Carthaginois après leur émigration de le Libye orientale. Au XIème siècle, les Aour’i furent refoulés par les arabes de Tripoli vers Tebessa au pied des Aurès. C’est là que se trouve le Djebel Dharmoun (1066 m) d’où les Darmon tirent leur patronymes.
DAYAN : voir Bendayan.
DEBACH ou DEBASCH : originaire du site du même nom près de Marrakech au Maroc.
DELARA : voir Cohen-Lara.
DE PAEZ ou DE PAZ ou PAEZS ou PAS ouPAZ : ces noms dérivent de l’espagnol paz qui signifie paix qui est la traduction de l’hébreu shalom. De est l’indice de filiation qui veut dire fils.
DIDI : patronymique d’origine berbère qui signifie petite blessure et par extension qui a peur du moindre mal. Il peut aussi dériver du nom du roi hébreu David (cf. bible : I Rois 3,1) dont Didi serait un diminutif.
DIF : nom d’origine arabe qui semble être une contraction de Daïf (Dayf=convive, hôte).
DIWAN : nom d’origine perse désignant à l’origine un registre, une collection de manuscrits. Ce mot a désigné plus tard le siège du conseil du sultan ottoman. Ce nom a donné divan en français (long siège pouvant servir de lit).
DIAN ou DJAN ou GIHAN : C’est soit une déformation de Dayan (dayyan=juge en hébreu), soit plus probablement originaire de la ville de Jaén en Andalousie (Jaén a appartenu aux arabes jusqu’à la fin du XVème siècle  et les musulmans originaires de Jaén s’appelaient Djani).
DJAMI ou GIAMI ou JAMET ou JAMI ou JAMY: ces noms dérivent de l’arabe jâmi adjectif signifiant qui assemble. Djami est une forme algérienne, Giami une forme italienne.
DJAOUI ou GIAOUI ou JAOUI : nom dérivé de l’arabe jâwiyy qui signifie l’encens.
DJEBALI : nom dérivé de l’arabe (jabâli) et signifiant montagnard ou de la montagne.
DJOUARI ou JOUARI : ce nom vient de l’arabe juwâhrî qui signifier bijoutier, joaillier. Peut-être est-il même à l’origine du mot joaillier.
DOKAN ou DOKHAN ou  DOUKAN ou DOUKHAN ou DOUKHANE ou DUKANouDUKHAN : ce nom correspond à l’arabe dukhâ qui signifie tabac ou fumée.
DOUD : nom d’origine arabe (Dâwd) correspondant au roi biblique David (cf. bible : I Rois 3,1).
DOUDOUN : voir Bendadoun.
DOUIB ou DOUIEB : ce nom provient de l’arabe dîb signifiant chacal; et dwiyeb veut dire petit chacal.
DOUKAN : voir Dokan.
DOUKHA : soit même signification que Dokan (voir ci-dessus) soit provenant de l’arabe dukhâ qui signifie étourdissement.
DOUKHAN ou DOUKHANE : voir Dokan.
DRAÏ ou DREÏ ou DRAY : originaire de l’oued Dra, rivière du sud marocain dont la vallée a été occupée par plusieurs tribus juives.
DRIHEM ou DRIHEN : voir Bendrihem.
DUKAN ou DUKHAN : voir Dokan.
DURAN : originaire de la ville d’Oran (wâhran) en Algérie.
E
ELALOUF : voir Alalouf.
ELBAZ : voir Albaz.
ELEDJEM : originaire d’El-Djem, village du centre de la Tunisie, au sud de Sousse et célèbre pour son amphithéâtre romain. Une famille Ben Ledjam est présente au Maroc dès la première moitié du XVIème siècle.
ELFASSI ou ELFASI : voir Alfassi.
ELEZAM ou LESAMI ou LEZAME ou LEZMI: originaires de la ville de Lézama au pays basque espagnol. Autre possibilité ces noms viendraient de l’arabe el azmi signifiant l’étranger (qualification que les juifs marocains de l’intérieur du pays donnaient aux juifs espagnols vivant au nord du Maroc).
ELGHIR ou GHIR : ce nom viendrait de l’oued Guir, rivière saharienne au sud du Maroc.
ELGRABLI : voir Algrabi.
EL GUEDJ ou GUEDJ: nom probablement d’origine berbère peut être lié à l’idée de déménagement; agaji=déménager en kabyle.
ELHADAD : voir Adida.
EL HAÏK ou HAÏK ou LAÏK : nom dérivé d’un vêtement féminin berbère (hâyk) d’origine romaine : il s’agit d’une longue étoffe de 1,5mètre qui est enroulée puis maintenue à la taille par une ceinture, et ramassée ensuite sur les épaules où elle est maintenue  par des fibules; par extension il correspond en arabe au métier de tisserand.
ELHARAR ou ELHARRAR : nom correspondant à l’arabe harrâr : nom de métier qui désigne celui qui tisse ou brode la soie.
ELKABACHE ou ELKABBACH ou ELCABASou ELKABAS ou ELKABASSE : il peut avoir deux origines possibles : soit arabe du mot ‘al kabsh (le bélier), soit espagnol du mot capas (cape, manteau). Ces noms sont surtout  porté par des juifs marocains et oranais.
ELKAIM ou ELKAYIM ou KAIEM ou KAIM : dérive d’un mot arabe désignant un intendant (gayyim). Peut aussi signifier constant (qayam) en hébreu ou rebelle (qâym) en arabe.
ELKRIEFF ou KRIEF ou KRIEFF : provient de l’arabe dialectal khariyyef qui signifie agnelet.
ELCUBI ou ELKOUBI ou ELJOUBY ou KOUBY: voir Alcubbi.
ELMAALAM : voir Almaalam.
ELMALEH ou ELMALIH ou MALIH : nom d’origine arabe (malîh) signifiant adorable, charmant.
ELMEDIONI ou MEDIONI :  nom désignant celui qui est originaire de Mediouna, nom de lieu ou de tribu diminutif de Medina.. La tribu des Médiouna est une fraction des Zénata, grande famille berbère.
ELMEKIES ou ELMKAIS ou ELMKAYES ouELMKIES ou EMKIES ou EMKYESouLEMKIES ou MEKIES ou MKEIS ouMEQUIES : Tous ces noms dérivent du nom d’une tribu berbère les Mékies qui vivaient aux environs d’Oujda au Maroc. On peut aussi rapprocher ces noms de l’arabe mqâys qui signifie bracelets d’or ou d’argent (pluriel de maqiyâsa) et donc désigneraient un fabricant de bracelets.
ELMOSNINO ou ELMOUCHNINOU ouELMOZNINO : voir Almosnino.
ENCAOUA : voir Anqawa.
EMKIES ou EMKYES : voir Elmekies.
ENCONINA : voir Ouaknine.
ENRIQUEZ ou HENRIQUES ou HENRIQUEZ : essentiellement portugais, parfois espagnol, il est formé sur le prénom Henri avec le suffixe -ez exprimant la filiation (fils de).
ERRERA ou HERRERA : nom matronyme de herrero (castillan) indiquant soit un nom de lieu lié au fer, soit le métier de forgeron. Peut aussi signifier originaire de Herrera nom porté par plusieurs villes d’Espagne (Herrera d’Aragon ou Herrera d’Andalousie…)
ESKENAZY ou ESKENAZI : voir  Ashkenazi.
ESPINOZA ou SPINOZA : originaire de Espinoza de los Monteros, ville espagnole de vieille Castille, dans la province de Burgos en Espagne.
ESSABAG ou SABBAGH ou SEBBAGH: voir Assabag.
ESSAYAG : voir Assayag.
ESSEBTI : voir Assabti.
EZRA : voir Azar.
F
FAHRI : nom soit dérivé du prénom arabe Farah (farha= joie, fête) et signifiant heureux, joyeux ou de l’hébreu pera’h qui veut dire fleur.
FALL : nom d’origine sicilienne voulant dire brèche.
FARACHE ou FARACHI : voir Benfredj.
FARJON ou FARGEON ou FARJOUN : diminutif de Farge (toponyme de forge); désigne un nom de métier : forgeron. Ces noms peuvent aussi provenir de l’arabe faraj qui veut dire joie, consolation ; le suffixe ûn est une forme augmentative et signifie grande joie.
FARTOUK ou FERTOUKH : nom d’origine arabe fartûh qui signifie évaser, épater; peut-être désigne-t-il un homme au nez camus.
FEDIDA ou FDIDA ou FDEDA ou FEDEDA : ce nom est un diminutif de l’arabe fiddat, terme désignant l’argent et utilisé comme nom de personne.
FEITOUSSI ou FITOUSSI ou PHITOUSSI : originaire de Fitûs, localité berbère du Djebel Néfoussa (Libye). Ce nom peut aussi se rapporter à un mot arabe fitas désignant un nez camus.
FELOUS ou FELLOUS ou FELLOUZ ouFELLUS ou FILLOUZ : il correspond à l’arabe d’Afrique du Nord fellûs qui désignent des poussins ou des poulets. (flâlis signifie poussin au singulier).
FENECH : nom d’origine arabe désignant le renard des sables (fenek). On peut aussi le rapprocher de l’arabe fannîsh qui signifie jeune mulet et par la même têtu.
FHEMA ou FHIMA ou FHIMAT : ces noms dérivent de l’arabe faham qui signifie charbon, fhima en serait le diminutif : il pourrait désigner quelqu’un de chaleureux. Autre possibilité : ils seraient originaires de la ville de Fhimat, localité proche de la ville de Debbou au nord-est du Maroc.
FILLOUZ : voir Felous.
FINZI : originaire de la région de Faenza  sur le Lamone, province de Ravenne, en Italie.
FIORENTINO : originaire de Florence capitale de la Toscane en Italie.
FITOUSSI : voir Feitoussi.
FORTI : nom d’origine italienne et provenant du latin fortis qui signifie fort, courageux.
FRANCO : nom d’origine soit espagnole soit italienne (franco)  et avec le même sens : affranchi, libre.
FRATI : nom d’origine italienne avec le sens de frère; marquer la parenté. On peut aussi le rapprocher de l’hébreu Ephrat de la tribu d’Ephraïm (cf.  bible : Genèse 46,20).


FRECH ou FREDJ : voir Benfredj.
FRIATE : voir Afriat.
FUNARO : ce nom vient de l’italien fune qui veut dire corde; c’est donc un fabricant ou vendeur de cordes.
G
GABBAÏ ou GABBAY : vient de l’arabe gabay qui veut dire percepteur.
GABISON : originaire de la ville du même nom de la région de Valladolid ou de Santander en Espagne. Ce nom peut aussi provenir du mot espagnol cabeza qui signifie tête et peut signifier « entêté », « cabochard ».
GABSI ou GAFSOU : originaire de la ville de Gabes dans le sud tunisien.
GALI ou GHALI : vient de l’arabe ghâlî qui signifie cher, d’un prix élevé.
GALOULA ou GALULA ou GHALOULA ouGHALULA : originaire d’un village du Djebel Néfoussa, en Tripolitaine. Peut aussi provenir de l’arabe ghalûl qui signifie trompeur.
GAMRASNI ou GHAMRASNI: soit originaire de Ghumrâssen dans le sud tunisien, soit dérivant d’un nom berbère signifiant charitable, généreux.
GANACIA ou GANASCIA ou GENASSIA ouGHENASSIA ou GNASSIA ou GUENASSIA : ce nom  dérive de tribus  berbères de l’Algérois (Guenansa) et de l’Oranais (Ghnaïssia). Il n’a aucune connotation espagnole ou italienne.
GANDOUS ou GANDOUZ ou GANDOUZI : ce nom vient de l’arabe de l’Afrique du Nord gandûz qui veut dire étudiant (sens attesté à la fin du 19ème siècle).
GANEM ou GANIM : voir Bouganem.
GANOUN ou GANOUNA ou GUENOUN : vient du berbère agnum qui signifie lapin.
GARCIN ou GARCINI ou GERSON ouGERSHON : ces noms dérivent de l’hébreu guershon qui signifie il habite là-bas, il est étranger là-bas. C’est aussi le fils de Lévi (cf.  bible : Genèse 46,11)
GARCON ou GARZON : soit même origine que Garcin soit dérivant d’un mot espagnol qui veut dire dégourdi.
GDALIA ou GHIDAGLIA ou GHIDALIA ouGUEDALIA ou  GUIDALIA :  personnage biblique nommé par Nabuchodonosor roi de Babylone pour gouverner les juifs restés en Israël après la destruction du premier temple (cf. bible : II Rois 25,22). Signifie également Dieu a fait grandir en hébreu (gdaliah).
GENASSIA : voir Ganacia.
GENNICH ou GUENICHE : ces noms peuvent provenir de l’arabe hanesh qui veut dire serpent et transformé en gennich en  raison de son caractère offensant ?
GERMON ou JARMON : originaire de Jarmûn, village du Djebel Néfoussa, en Tripolitaine. On peut rapprocher ces noms de l’arabe jarmân qui signifie canard sauvage.
GHALOULA ou GHALULA : voir Galoula.
GHAMRASNI : voir Gamrasni.
GHANEM : voir Bouganem.
GHARBI : dérive du mot arabe gharib qui signifie étrange ou étranger; il est formé sur la racine gh.r.b (s’en aller) : d’où autre sens possible celui qui vient de l’ouest ( le lieu où le soleil s’en va ) : le mot Maghreb est construit sur cette racine.
GHENASSIA ou GNASSIA ou GUENASSIA : voir Ganacia.
GHEZ ou GUEZ : ces noms peuvent dériver soit de l’hébreu gazaz qui signifie couper; soit de l’arabe qezzâz qui signifie marchand de soie.
GHIDAGLIA ou GHIDALIA : voir Gdalia.
GHIR : voir Elghir.
GHOZLAN ou GOZEL ou GOZIEL ou GOZLAN : dérive de l’arabe ghazâla qui veut dire gazelle (symbole de féminité).
GIAMI : voir Djami.
GIAOUI : voir Djaoui.
GIHAN : voir Dian.
GINO : ce nom dérive du prénom italien Luigino, lui-même dérivant de Luigi (Louis).
GIORNO ou JOURNO : probablement d’origine espagnole; il dérive de « bongiorne » (bonjour). On retrouve un Journo à Beaucaire (sud de la France) en 1533. C’est un nom que l’on donne à un enfant pour lui souhaiter qu’il soit né sous un bon jour.
GOETA ou GOUETTA ou GUETTA : Ce nom viendrait de l’adjectif arabe kata signifiant coupant ou catégorique. Autre possibilité ce nom viendrait d’une tribu originaire du Gharian (Lybie) près de la frontière tunisienne.
GOLDMAN ou GOLDMANN : nom d’origine allemande signifiant l’homme de l’or, éventuellement nom d’un orfèvre.
GOUETTA : voir Goeta.
GOZEL ou GOZIEL ou GOZLAN : voir Ghozlan.
GUEDALIA : voir Gdalia.
GUEDJ : voir El Guedj.
GUENOUN : voir Ganoun.
GUETTA : voir Goeta.
GUEZ : voir Ghez.
GUIDALIA : voir Gdalia.
GUIGUI : voir Benguigui.
H
HABIB ou LAHBIB : ce nom signifie le très cher le bien aimé; il provient du kabyle ahbibi, équivalent de l’arabe habîb.
HACOUN ou HACCOUN ou HAKOUN ouHAKKOUN : c’est un nom d’origine berbère repris du judéo-arabe hagoun qui signifie juste, honnête.
HADANA : voir  Adana.
HADDAD ou HADIDA : voir Adida.
HADJADJ ou  HAGEGE ou HAGGIA : voir Adjadj.
HAÏK : voir El Haïk.
HAKOUN ou HAKKOUN : voir Hacoun.
HALAWA ou HALEGUA ou HALIWA : ces noms dérivent d’un mot arabe halwâ qui signifie douceur; par extension il désigne un individu charmant et enjoué.
HALEVY ou LEVY : nom d’origine hébraïque ha-lewi signifiant le lévite : Lévy était le troisième fils de Jacob et l’ancêtre de l’une des 12 tribus d’Israël, celle où se recrutaient les prêtres (kohens) et leurs assistants , les lévites (cf. bible : Genèse 29,34).
HALFON : voir Alfon.
HALIFI : voir Califa.
HALIMI : nom formé avec le suffixe d’appartenance -i associé au prénom arabe halîm qui veut dire clément, bienveillant.
HALIWA : voir Halawa.
HALOUANI : c’est un nom d’origine arabe (halwânî) qui signifie pâtissier, confiseur.
HAMOU ou HAMMOU : nom soit d’origine arabe et signifiant  beau père en arabe (‘ammû); soit d’origine berbère et venant de Aït Hamou, Oued Draa dans le Dades au Maroc ou diminutif berbère de l’arabe Mohammed, soit originaire de l’hébreu Haïm (Hayyim=vie).
HANANY ou HANINI : correspond à l’arabe hanîn qui signifie tendre, compatissant et à la racine H.n.n signifiant aussi grâce en hébreu.
HANOUNA ou HANNOUN ou HANNOUNE : voir Anoun.
HARACHE : voir Benfredj.
HARAR ou HARARI ou HARRAR ou HARRARI : voir Elharrar.
HARONE : voir Aron.
HARROCHE : voir Aroche.
HASSAN : nom soit d’origine arabe et se référant au petit-fils de Mohamed : Hassan; soit d’origine arabe et signifiant bienfaiteur, soit d’origine hébraïque et se référant au hazan (chantre)
HASSID : nom d’origine hébraïque (hasid) signifiant pieux, saint.
HASSINE : nom d’origine arabe et porté au Maroc; il désigne celui qui est beau, bon (Hasîn).
HASSOUN ou HASSOUNE : voir Assoune.
HATTAB : mot d’origine arabe (hattâb) signifiant bûcheron.
HAUZI ou HOUZE ou HOUZI : originaire de la région de Haouz, plaines situées aux environs de Marrakech, dans le sud marocain.
HAYAT ou HAYATE ou KAÏAT ou KHAÏAT ouKHAYAT : désigne un tailleur d’habits (de l’arabe : khayyât ou de l’hébreu : ‘hayat).  Il peut aussi signifier vie (de l’arabe : Hayât).
HAYON ou HAYOUN ou HAYOUNE : voir Ayoun.
HAZIZA : voir Aziza.
HAZZAN : voir Azan.
HENRIQUES ou HENRIQUEZ : voir Enriquez.
HERRERA : voir Erréra.
HOBANI ou HOUBANI : correspond à l’arabe hubb qui signifie amour. Le suffixe ân donne au nom le sens d’amoureux, d’aimant.
HOMBRES : nom d’origine espagnole signifiant homme.
HORI ou HOURI ou OURI ou OURY : nom d’origine hébraïque (hûri) ajouré. C’est aussi un homme de la tribu de Gad (cf. bible : I Chroniques 5,14)
HOUBANI : voir Hobani.
HOURI : voir Hori.
HOUTA : nom d’origine arabe (hûta)  signifiant poisson. Chez les juifs, le poisson est un signe de porte bonheur comme est sensé être ce nom.
HOUZE ou HOUZI : voir Hauzi.
HOZE : vient du prophète Osée originaire du royaume du nord, contemporain de la période finale du royaume d’Israël (cf. bible : livre d’Osée).
I
IACCHIA ou JACCHIA ou JAHIA ou YAHIA ouYAKHIA : ces noms dérivent de l’arabe Yahiyâ forme arabisée de l’hébreu Yohanan qui signifie Dieu pardonne . Iacchia et Jacchia sont des transcriptions italiennes de ce nom.
IAÏCH ou JAÏS ou YAÏCH ou YAÏCHE : ce nom vient de l’arabe ya’ish qui veut dire : il vivra.
ICHAI ou YCHAÏ : nom d’origine hébraïque (ishay) signifiant le vivant, le fort. C’est aussi le fils d’Obed et le père  du roi  David (cf.  bible : I Samuel 20,27 – Isaie 11,1)
IFERGAN : voir Afergan.
IFLAH : ce nom dérive de l’arabe falaha qui signifie réussir; à la troisième personne du présent ça donne Iflah : il réussira.
IFRAH : nom d’origine arabe signifiant il est heureux (Ifrah); il dérive de l’arabe faraha qui veut dire se réjouir.
ILLOUZ : ce nom correspond à l’hébreu ‘illûz (joie). Ce nom de famille est attesté au Maroc dès le XVIème siècle.
ITAH : voir Benita.
J
JACCHIA ou JAHIA : voir Iacchia.
JAÏS : voir Iaïch.
JAMET ou JAMI ou JAMY : voir Djami.
JAOUI : voir Djaoui.
JARMON : voir Germon.
JERUSALMI : originaire de Jérusalem.
JONATHAN : voir Cohen-Jonathan.
JOUARI : voir Djouari.
JOUILI ou ZUILI ou ZVILI : ce nom correspond à un faubourg de Mahdia au Moyen Age :  Zawîla. Mahdia est une ville située sur la côte tunisienne au sud de Monastir.
JOURNO : voir Giorno.
JUNES ou YOUNES ou YUNES : nom arabe (yûnus) correspondant au personnage biblique de Jonas; en hébreu yônah signifie colombe (cf. bible : livre de Jonas).
K
KABLA : ce nom d’origine arabe dérive d’un nom de métier qâbla qui veut dire sage-femme.
KADOCH ou KADOCHE ou KADOSH ouKADOUCH ou QADOCHE ou QUADOSH : ces noms dérivent du mot hébreu qadosh qui signifie être sain, pur, sanctifier.
KAKOUB : voir Cacoub.
KAIEM ou KAIM : voir Elkaïm.
KALIFAT: voir Califa.
KAÏT : voir Hayat.
KARKOS ou KARKOUS ou KARKOUSSE : voir Corcos.
KAROUBI : le suffixe -i indique l’appartenance à un clan; quant à karoub il peut faire penser au caroubier (de l’arabe : kharrûb); mais il est plus probablement en rapport avec le mot arabe karûb qui signifie ange, chérubin et que l’on retrouve sous la forme hébreu k(e)rûv ; donc mon ange.
KARSENTY : voir Carciente.
KASBI ou KASSAB ou KASSABI : voir Casbi.
KATAN : voir Catan.
KEFI : originaire de la ville Le Kef en Tunisie.
KEMOUN : voir Benchemoun.
KESRAOUI ou KISRAOUI : originaire du village de âl- Kesra dans le gouvernorat de Siliana aux environs de Maktar entre Kérouan et Le Kef. Ce village est situé sur un plateau qui a la forme d’une galette (kesra en arabe).
KESSOUS : voir Cohen-Kessous.
KHALFON ou KHALIFA ou KHELIFA ouKHLIFA : voir Califa.
KHALLAF : nom d’origine arabe (khalaf)  signifiant descendance.
KHAÏAT ou KHAYAT : voir Hayat.
KHOSHKHASH : voir Coscas.
KORCIA ou KORSIA : voir Corcia.
KOSKAS : voir Coscas.
KRIEF ou KRIEFF ou KHRIF : voir Elkrief.
KTORZA : voir Catorza.
L
LABI ou LABE ou LOEB : nom hébraïque signifiant lion (labi).
LAHBIB : voir Habib.
LAHAM : voir Bellaham.
LAHMI ou LAHMY : voir Bellahmy.
LAHYANI ou LAYANI : voir Elhyani.
LAÏK : voir El haïk.
LALLOUF : voir Alalouf.
LALLOUM ou LALOUM : nom d’origine arabe composé de la négation lâ et de lûm qui signifie reproche; donc irréprochable.
LANCAR ou LANKAR : dérive de l’arabe al naqqâr qui signifie le graveur.
LANCRI ou LANCRY : voir Ancry.
LANKAR : voir Lancar.
LARA : voir Cohen-Lara.
LAREDO : originaire de la ville du même nom située sur la côte nord de l’Espagne.
LARI : nom d’origine arabe (lâri) signifiant contemporain.
LASRY : ce nom viendrait de la tribu de Aser, installée dans le nord de la palestine (cf. bible : Nombres 1,13. 40-41). El asri (ceux de la tribu d’Aser) deviendrait Lasry. Autre possibilité originaire de Al’Asriyya localité située au sud de Fez au Maroc. Peut aussi vouloir dire gaucher (asri) en arabe (issar=gauche).
LAYANI : l’origine est diverse : ce nom peut se rapporter à l’arabe el ayani et signifier en rapport avec les yeux ou au mot arabe hayyane et veut dire vivant, très vif; enfin il existe une tribu berbère dans la région de Taza au Maroc du nom de El Hayyani.
LAZARE ou LAZZARO : ce nom vient de l’hébreu ‘el ‘azar qui signifie Dieu a secouru.
LEB : nom d’origine hébraïque signifiant cœur.
LEHMAN : nom originaire de l’est de la France signifiant un vassal ou celui qui tient une terre en fief.
LELLOUCHE : voir Allouche.
LEMKIES : voir Elmekies.
LESAMI : voir  Elezam.
LEVY : voir Halévy.
LEZAME ou LEZMI : voir Elezam.
LIBRATI : ce nom dérive de l’italien liberato qui veut dire libéré, affranchi; Il est ici sous sa forme plurielle car il implique tous les membres de la même famille.
LICHA : voir Belilcha.
LISCIA : forme italienne de Lichia (voir Belilcha).
LOEB : voir Labi.
LOUGASSY ou LUGASSY : nom d’origine marocaine dérivant du prénom Luc, Lucas (signifie résurrection en hébreu) avec le suffixe berbère -ssy. Peut aussi signifier originaire de Lugas, province d’Oviedo en Espagne.
LOUISADA ou LUISADA : nom d’origine portugaise; Louisada correspond à la localité de Lousada dans la province de Minho. On trouve un Issac Levi Ouisada originaire de Livourne, à Tunis en 1672.
LOUZON ou LOUZOUN : ces noms dérivent de l’arabe al-wazzan qui veut dire le peseur.
LUGASSY : voir Lougassy.
LAMBRAZO ou LAMBROZO ou LOMBROZOou LUMBROSO : ce nom vient de l’espagnol lumbroso qui veut dire lumineux. Ils sont essentiellement originaires de Livourne en Italie.
LUSSATO ou LUZZATO : originaire de Lausitz région d’Allemagne située entre l’Elbe et l’Oder et qui est appelée en italien Luzasia, d’où l’adjectif luzzatus qui est à l’origine du nom.
M
MAALEM : voir Almaalem.
MAAREK ou MAREK : ce nom dérive de l’arabe ‘araka qui signifie lutter. Il pourrait signifier le combatif ou le querelleur.
MAATOUK ou MATOUK : ce nom vient du berbère matok qui signifie ressuscite  (mourant revenant à la vie).
MAAZOUZ ou MAZOUZ : ce nom vient de l’arabe ma’azûz signifiant  qui est aimé, qui est chéri.
MACIAS : mot d’origine espagnole, transcription de l’hébreu Mashiah=messie
MAIMARAN ou MAIMRAN : : originaire de Mazagan  (l’actuelle El-Jadida) sur la côte atlantique du Maroc.
MAÏMOUN ou MAYMO : voir Benmaïmoun.
MALIH : voie Elmaleh.
MALKA : nom soit d’origine arabe (malika) signifiant reine ou ange; soit d’origine hébraïque (malka) signifiant également reine ou femme, voir fille du roi.
MALKI ou MELKI : vient de l’arabe malkî qui signifie royal.
MAMAN ou MAMANE: voir Benmaman.
MAMOU : voir Amamou.
MARADJI ou MARRACHE ou MARRATCHE : nom d’origine arabe marâsh signifiant celui qui pêche dans les marécages.
MARCIANO ou MURCIANO : originaire de Murcia  au sud de l’Espagne, aux portes de l’Andalousie.
MARCUS : mot d’origine espagnole, signifiant mesure de poids.
MAREK : voir Maarek.
MAROUANI : originaire de Marouan dans le haut Atlas marocain. Ce nom pourrait aussi venir d’une tribu berbère les Beni Marouan qui ont émigré de l’Atlas marocain vers la région de Collo en Algérie. Enfin Marounai peut aussi provenir de l’arabe Marwân qui est un nom propre.
MARRACHE ou MARRATCHE : voir Maradji.
MARZOUG ou MARZOUK ou MERZOUG ouMERZOUKI : ces noms dérivent de l’arabe marzûk signifiant fortuné, chanceux.
MATOUK : voir Maatouk.
MAZOUZ : voir Maazouz.
MECHACH ou MECHACHE ou MESSAS : originaire de Las Messas, province de Cuenca en Espagne. On trouve également la ville de Messas dans plusieurs régions du Portugal. Peut également provenir du mot messa qui veut dire table en espagnol. Enfin massâs en arabe qualifie la profession de barbier.
MECHOULAM : nom d’origine hébraïque ( méshûlam) signifiant déjà payé ou complet.
MEDINA : nom d’origine arabe qui signifie la ville (madîna); c’est un nom de localité très répandu en Espagne; certains noms peuvent être d’origine plus spécifiquement espagnols : Médina de La Torres (dans la province de Badajoz), Médina Sidonia (dans la province de Cadix).
MEDIONI : voir El Médioni.
MEKIES ou MEQUIES : voir Elmekies.
MELKI : voir Malki.
MELLOUL : voir Amlal.
MEMMI : nom d’origine berbère (mammû) et signifiant bébé, enfant. Avec le suffixe -i ce nom devient mon enfant, mon bébé.
MENAHEM : nom dérivant de l’hébreu nahûm signifiant le consolateur. C’est aussi le 16ème roi de Juda (cf.  bible : II Rois 15,17-22).
MENDES ou MENDEZ ou MENDOZA : nom portugais qui correspond au castillan Menendez ou Mendez. C’est le diminutif de Menendo dont le toponyme est d’origine basque : mendi=montagne + otz=froid. Autre possibilité originaire de la commune de Mendoza dans la province d’Alava au Portugal.
MENDIL : tablier en espagnol.
MENDOZA : voir Mendez.
MEQUIES : voir Mékies.
MERZOUG ou MERZOUKI : voir Marzouk.
MESGUENI ou MEZGHANI ou MEZGHENI ouMEZGHINI : toponymes construits sur le nom d’une tribu, les Béni Mezghanna qui vivaient dans la région d’Alger.
MESGUICH : originaire de Sidi Mezghiche, localité située dans  la région de Constantine (Algérie). Il pourrait aus


Un major arabe israélien de Tsahal

12 décembre, 2010
Interview exclusive d’un major arabe israélien de Tsahal propos recueillis par Jacques Benillouche* –

Vendredi 10 décembre 2010 à 07:08

Les Arabes israéliens disposent de tous les droits mais sont dispensés du service militaire national. C’est pourquoi le cas d’un officier arabe reste une exception rare. L’armée m’a autorisé à rencontrer le major arabe Elias Gaby Karam. Il m’attendait dans sa base maritime au nord du pays et il était venu à ma rencontre dans son uniforme bleu et blanc pour m’accueillir avec un cérémonial oriental et des gestes qui se voulaient amicaux : main serrée longuement, tapes sur les dos et bras autour des épaules. D’entrée de jeu, je lui avais indiqué que j’étais intrigué par cette communauté d’arabes d’Israël dont la situation est soumise à controverse à l’étranger.


« Arabe certes, mais Israélien d’abord »

Les arabes, hors la Cisjordanie, constituent 20% de la population israélienne totale et ce pourcentage a peu évolué depuis la création de l’Etat en 1948 car le fort taux de natalité arabe a été compensé par l’arrivée massive de juifs de l’ancienne URSS. 10% de ces arabes sont de confession chrétienne et représentent une communauté de 120.000 personnes. Les experts démographiques estiment que les arabes israéliens constitueront le tiers de la population israélienne dans les années 2050 en raison du tarissement des sources d’immigration juive.

Les arabes choisissent souvent de vivre dans des communautés rurales ou dans les quartiers historiquement arabes des grandes villes comme Jaffa, Haïfa, Akko-Saint-Jean d’Acre, ou Jérusalem. Les systèmes d’éducation sont distincts puisque les arabes tiennent à disposer de leurs propres écoles où l’enseignement se fait majoritairement dans leur langue.

La citoyenneté israélienne est unique pour toutes les populations mais elle comporte trois nationalités : la nationalité juive reconnue par le rabbinat, la nationalité arabe musulmane et chrétienne, et la nationalité druze. Les arabes ayant le droit de vote, leurs voix étaient acquises, jusqu’en 1980, aux partis sionistes (travaillistes, parti national religieux) moins par idéal politique que par clientélisme. En effet, Le Parti National Religieux, au pouvoir au ministère des Cultes, gérait les affaires cultuelles et octroyait les budgets pour les lieux de prière.

A partir de 1980, le clivage politique a poussé les arabes à créer leurs propres partis et à revendiquer ouvertement leur allégeance aux Palestiniens. Le parti communiste Hadash, doté à l’origine de cadres gauchistes en majorité juifs, affiche ses tendances antisionistes. Il s’est converti au nationalisme palestinien après avoir milité pour un Etat binational. La liste arabe unie regroupe les mouvements islamiques qui s’inspirent de l’idéologie des frères musulmans. Enfin le parti nationaliste Balad se définit comme parti progressiste et démocratique pour les palestiniens citoyens d’Israël.



Jacques Benillouche : Qui êtes-vous Major ?


Elias Gaby Karam :
J’ai 30 ans. Je fais partie de la minorité arabe chrétienne et j’habite un village près de Nazareth. J’ai obtenu le grade de major, reconnaissable à la feuille de vigne sur mon épaulette, et j’occupe un poste dans la Marine sur lequel je ne suis pas en mesure de m’étendre. Mon périple, commencé à l’âge de 16 ans, a été jalonné d’étapes difficiles parce que je m’étais donné l’objectif très jeune de ressembler aux autres juifs.

J. B. : Vos parents vous ont ouvert le chemin ?

E. G. K. : Mon père est professeur de technologie, mon frère ainé est officier de police, deux frères sont gradés dans la police et dans les services pénitentiaires. Ma sœur, docteur en anglais, dirige un département à l’école catholique de Nazareth. Nous avons tous suivi un parcours universitaire imposé par nos parents : licence de gestion ou juriste. Je vous donne ces détails pour vous démontrer que nos parents nous ont toujours appris que l’intégration au pays passait par la case études et par le don de soi à la nation.

J. B. : Pourquoi la Marine ?

E. G. K. : Depuis jeune, je rêvais d’entrer dans la Marine et pourtant j’avais été déçu quand, en classe de terminale, tous mes amis avaient reçu leur ordre de recensement sauf moi parce que je n’étais pas tenu au service militaire obligatoire. La bataille administrative a alors commencé. J’ai fait ma demande d’engagement volontaire en 1998 mais on m’a refusé la Marine qui était un secteur sensible. Plusieurs emplois militaires étaient alors strictement réservés aux arabes mais je n’en ai pas voulu.

J. B. : Vous vouliez être différent des autres ?

E. G. K. : Je voulais un corps de combat dans la Marine. A mon époque, l’accès des minorités aux postes sensibles n’était pas possible mais cela a complètement évolué depuis. J’ai écrit au président de l’Etat, Ezer Weizman [1], pour défendre ma cause et j’ai gagné. Je suis parmi les premiers à avoir rejoint la Marine. Mais mon combat n’était pas terminé pour autant car il me fallait ensuite obtenir le droit de devenir officier de Tsahal. J’en avais les aptitudes et la compétence grâce à ma licence de droit et de criminologie et celle d’électronique.

J. B. : C’était un défi personnel pour vous ?

E. G. K. : Je voulais prouver qu’avec un combat personnel on pouvait réussir. Je me voyais être le catalyseur pour convaincre les jeunes de ma communauté à s’enrôler et à s’intégrer en masse dans l’intérêt du pays. Nous devons combattre pour nos droits et ne pas être passifs. Nous devons bâtir une communauté fondée sur l’intégration, sur le droit et sur le respect des minorités et des religions. Je voulais donner le signal aux autres minorités, les bédouins, les circassiens, parce que je crois beaucoup au facteur chance et à l’opportunité qui est donnée à chacun d’entre nous.

J. B. : Vous teniez à faire partie entièrement d’un Etat qui vous considère pourtant comme minoritaire.

E. G. K. : Je n’ai jamais dit que dans le pays, tout était de miel mais je combats la passivité qui conduit à l’échec. On ne peut se plaindre que rien ne marche dans notre communauté tout en étant passif pour changer le cours des choses. Nos différences de religion ne doivent pas être un obstacle et elles doivent au contraire encourager notre optimisme. L’homme doit se distinguer par ses valeurs intrinsèques et non par sa religion ou ses pensées.

J. B. : Pourquoi avez-vous eu besoin de faire l’armée alors que vous n’y êtes pas astreint ? Vous bénéficiez de tous les droits et vous aviez le choix d’une carrière dans le civil.

E. G. K. : J’estime que faire l’armée est une mission. Le citoyen doit avoir des droits mais aussi des devoirs. Je pense que le service militaire nous aide à intégrer la société dans laquelle nous vivons. L’armée constitue un melting-pot car les écoles sont communautaires, laïques ou religieuses, juives ou arabes. L’armée permet la fusion de la nation dans un tronc commun. Toutes les religions y sont représentées. Même pour les juifs, elle sert à opérer le mixage entre sépharades et ashkénazes. Combattre pour la défense du pays et la sécurité des frontières crée automatiquement des liens forts entre les soldats qui combattent aussi pour la paix. L’armée sert à réunir, parfois pour la première fois, des jeunes qui n’ont jamais cherché à approcher d’autres communautés qui vivaient sous leurs yeux.

J. B. : Etes-vous autorisés à avoir des fonctions de combat ? Ma question s’explique par les exigences sécuritaires du pays.

E. G. K. : Nous avons à présent le droit à toutes les fonctions dans tout le pays et dans toutes les unités, sans exclusive. J’insiste à nouveau que, si par hasard un poste m’était interdit en raison de mon identité, il m’appartiendrait de lutter pour l’obtenir. Je suis têtu. Mais avec le temps, toutes les portes s’ouvrent à présent.

J. B. : Acceptez-vous de circuler en tenue militaire dans votre village face aux autres arabes ?

E. G. K. : Je n’ai aucun problème pour le faire d’autant plus que je suis fier de mon grade. Ils vivent dans ce pays, ils doivent en faire autant. Je n’ai pas peur d’eux, mais seulement du Ciel. Mais je tiens à préciser qu’il y a 3.000 arabes chrétiens aujourd’hui dans l’armée et la police.

J. B. : Avez-vous des relations avec la communauté juive ?

E. G. K. : Nos relations sont naturelles. Haifa, où j’ai vécu le plus longtemps de ma vie, est l’exemple d’une ville où les communautés sont imbriquées. Nous avons des relations humaines, commerciales, industrielles, scolaires ou universitaires. La question de notre religion ne se pose jamais dans nos entretiens mais chacun sait d’où il vient.

J. B. : Pourquoi vivez-vous dans des villages spécifiquement arabes ?

E. G. K. : C’est une fausse idée qui est diffusée. Les arabes vivent partout dans les villes. La vie dans les villages est un choix lié à notre confort et à notre histoire mais pas à une règle imposée. Nous voulons être proches de nos parents et grands-parents sans renier nos racines. C’est aussi une question financière puisque le coût des logements y est moindre.

J. B. : A l’étranger on parle beaucoup d’apartheid à votre encontre.

E. G. K. : C’est un terme qui me choque. Nous sommes très loin de l’apartheid ici dès lors où nous avons des droits, le droit de parler et d’agir et le droit de nous développer. J’insiste, il n’y a pas d’apartheid en Israël car on nous impose aucun ghetto. En revanche, il peut y avoir des barrages sociaux qui dépendent uniquement de la maturité de notre société qui n’est pas prête à accepter certaines réalités. Vous avez ce même problème en France.

J. B. : De la discrimination ?

E. G. K. : Non plus. Je vous signale qu’il existe chez nous une discrimination positive, en particulier pour imposer un quota minimum d’étudiants arabes. Je pense que certains postes de hauts fonctionnaires ne nous sont pas encore ouverts. Nous sommes loin d’avoir un ministre de la défense d’origine arabe. Mais nous avons des députés, des ministres et des ambassadeurs arabes. Je ne dirais pas que tout est rose mais laissez-nous le temps. Le pays a été créé il y a à peine 60 ans et il est encore en guerre. Des tensions intercommunautaires existent certes, entre orientaux et occidentaux, entre russes et éthiopiens, entre universitaires et incultes. Mais les conflits ne sont politiques mais sociaux, inhérents à tout pays qui doit intégrer des gens venus de tous les bords.

J. B. : On parle d’émigration importante des chrétiens

E. G. K. : C’est exact. Il est vrai que certains ne supportent pas d’avoir à vivre dans un Etat juif, même démocratique, à fortiori lorsqu’ils ont des difficultés économiques. Ils vivent entre le marteau musulman et l’enclume juive. Le Pape s’en est d’ailleurs inquiété mais il faut dire qu’il est difficile de résister à l’appel économique de certains pays comme le Canada qui ont besoin de nous pour peupler leur territoire. Par ailleurs, en s’expatriant, ils oublient les tensions dues à la guerre. Les dirigeants religieux chrétiens veulent consolider et renforcer la communauté pour qu’elle reste. Mais il s’agit de la liberté de chacun. Personne ne nous contraint à nous exiler.

J. B. : A l’étranger on pense que les chrétiens n’ont aucun avenir dans ce pays

E. G. K. : Cette communauté a un rôle tampon à jouer entre musulmans et juifs et il appartient au gouvernement israélien de la rassurer par des mesures pratiques qui démontrent qu’elle fait entièrement partie de la nation, des mesures pratiques qui permettent de maintenir cette communauté toujours ici. Notre choix doit pourtant être clair. Nous devons être fidèles à l’Etat d’Israël car Israël est un fait et qu’il est l’Etat de tous ceux qui y habitent. Notre communauté est pacifique. Notre religion modérée agit pour influencer la tolérance dans la vie de tous les jours. Certains ont du mal à accepter l’idée que nous sommes une minorité active au sein d’une autre minorité. Mais nous vivons dans un pays démocratique.

J. B. : Comment résolvez-vous le dilemme d’avoir à combattre vos frères arabes musulmans ?

E. G. K. : Il faut comprendre une chose simple. Si nous décidons d’avoir une carte d’identité d’un pays, quel que soit ce pays, nous devons nous engager pour ce pays. Il n’est pas nouveau que des arabes combattent d’autres arabes. L’Histoire nous en donne des exemples. En 1991 l’armée koweitienne a combattu contre l’armée irakienne. On n’a pas pointé du doigt qu’il s’agissait d’arabes contre arabes mais on s’est penché sur les motivations de la guerre. Dans un exemple plus récent, des combats fratricides ont éclaté entre palestiniens, Hamas contre Fatah, arabes contre arabes. Pour moi, un seul élément est à prendre en ligne de compte. Si mon pays doit prendre les mesures appropriées pour défendre ses intérêts de sécurité et sa population civile, alors, par respect pour lui et ses citoyens, je n’ai aucune gêne à combattre toute organisation qui sème la terreur chez moi, même si elle est arabe. Je dois choisir les réponses appropriées pour me défendre.

Le major Elias Gaby Karam en compagnie du journaliste Jacques Benillouche.

(c) Photo de Jacques Benillouche transmise à Guysen International News.

J. B. : Et si on vous demande de faire le sale travail ?

E. G. K. : Vous n’avez pas le droit de dire cela car en tant que minorité, nous faisons le même travail que les juifs israéliens, chacun selon sa compétence. Il n’y a plus de régiment spécifiquement arabe et nous sommes répartis à travers tous les corps d’armée. Je n’ai aucun complexe à combattre d’autres arabes car je défends d’abord mon pays. Nous ne sommes pas des chairs à canon pour protéger les tanks ou les fantassins qui avancent au combat. Nous sommes des israéliens combattant pour la survie de notre pays.

J. B. : Quelle différence voyez-vous entre un arabe chrétien et un arabe musulman, en dehors de la religion bien sûr ?

E. G. K. : Je n’accepte pas ce débat basé sur la religion. Les hommes m’importent avant tout. Nous sommes d’abord des humains. Les problèmes de religion ne doivent pas dicter notre comportement. Chez nous les chrétiens, nous avons avant tout le respect et l’amour de l’autre et nous combattons pour la paix même si nous devons cependant prendre les armes. Notre Pape ne parle que d’options de paix qui donneront un avenir d’espoir au Proche-Orient. La paix ne doit pas être liée à un problème de religion parce que l’homme tient avant tout à vivre. Dans nos écoles chrétiennes qui reçoivent des juifs et des musulmans, nous enseignons le devoir de paix. Nos différences religieuses sont parfois un moyen d’agir en tant qu’arbitre.

J. B. : Comment réagissez-vous aux propos du palestinien chrétien Elias Sanbar [2] qui a écrit d’écrire que les arabes qui collaborent avec les juifs en Israël sont coupables de trahison ?

E. G. K. : Je pense que son propos est tout à fait disqualifié et impropre. Si moi soldat, je suis un traitre alors il en est de même de tous les arabes qui travaillent en Israël et qui perçoivent des salaires des entreprises privées ou du gouvernement. Tout arabe qui détient une carte d’identité, identifiée à l’ennemi, serait lui aussi un traitre. Son propos ne fait pas avancer les choses et certainement pas la société arabe. Il n’est pas sain de prôner l’extrémisme qui ne règlera pas nos problèmes et qui ne rapprochera pas les juifs des arabes. La réalité est la seule qui vaille puisque la communauté arabe en Israël collabore totalement avec les juifs dans tous les domaines, culturels, économiques, sociaux et industriels.

J. B. : Comment voyez-vous votre propre avenir ?

E. G. K. : Je pense que je n’ai pas de limites et que seul le Ciel est ma frontière. Celui qui a des compétences peut réussir et je n’ai aucune raison de ne pas être nommé un jour général si j’en ai les capacités. Voyez l’exemple d’Obama. Qui aurait cru qu’un noir pouvait devenir président des Etats-Unis. Donc pourquoi un arabe ne pourrait pas réussir en Israël. C’est un combat naturel permanent que de chercher à évoluer et à gravir les échelons.

J. B. : Et la crédibilité vis-à-vis de vos soldats malgré votre identité arabe ?

E. G. K. : J’enseigne d’abord à mes soldats d’accepter l’autre. Je leur enseigne, il est vrai, à connaitre ce que représente la minorité et ce qu’est un officier arabe. C’est un devoir en Israël de bien connaitre autrui. Je cite toujours l’exemple du film « le dernier samouraï ». Lorsque Tom Cruise, général anglais, tomba entre les mains des samouraïs, ils ne l’ont pas tué car ils ont appris à se connaitre l’un l’autre. Peu à peu, Cruise apprend à connaître et à comprendre l’esprit du samouraï et son antique sagesse. Je ne pense pas, malgré ma position de militaire, que seules les armes, les fusées et les balles peuvent convaincre. On peut convaincre en apprenant à connaitre l’autre, à le comprendre ainsi que sa religion. L’image du musulman est déformée et fausse. Beaucoup veulent la paix. Tous les musulmans ne veulent pas être des kamikazes, ni des assassins. Chez les juifs aussi il y a des irréductibles. Alors, asseyons-nous ensemble pour discuter en respectant notre adversaire.

La rédaction de Guysen International News remercie M. Jacques Benillouche qui a accepté de partager le contenu de cette rencontre.


* Jacques Benillouche est le correspondant à Jérusalem du site internet français SLATE.fr, chroniqueur au sein de la chaîne d’informations GUYSEN TV, à la Radio nationale KOL-ISRAEL et auprès à plusieurs autres médias francophones d’Israël.

[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Ezer_Weizman

[2] http://conflits.revues.org/index702.html

Interview exclusive d’un major arabe israélien de Tsahal
propos recueillis par Jacques Benillouche* – Vendredi 10 décembre 2010 à 07:08

Au secours Anne Frank, ils sont de retour !!!

12 décembre, 2010

Au secours Anne Frank, ils sont de retour !!!

 

DR 2010C’est un pays où les jeunes Musulmans menacent les Juifs, les traitent de « sale Juif, retourne dans ton pays! » (Il faudrait presque dire merci aux antisémites, eux, au moins, ils reconnaissent l’Etat d’Israël et son caractère juif).

 

C’est un pays où les Juifs n’osent plus aller à la synagogue, où les rabbins sont molestés, où il faut engager des vigiles pour assurer la sécurité d’une Bar Mitsva ou d’un mariage. Dans les écoles de ce pays, on ne se risquerait certainement pas à enseigner la Shoah.

C’est vraiment un drôle de pays : les policiers vont même jusqu’à se déguiser en Juifs orthodoxes pour tenter d’arrêter ceux qui se rendent coupables d’actes antisémites. Dans ce pays, ceux qui portent une kippa seront l’objet de réactions bien plus hostiles que celles qui portent une burqa.

Non, ce n’est pas un pays arabe, pas d’islamophobie ici.

Non, ce n’est pas non plus le pays des Droits de l’Homme, car dans l’Hexagone, cela ne pourrait pas arriver, cela n’arrivera pas, d’ailleurs, dans un an et demi il y aura des élections opposant vraisemblablement deux « drôles de français », un Sarkozy contre un Strauss-Kahn.
Sans compter le proverbe yiddish qui dit : « Heureux comme Dieu en France ». Vous voyez bien que vous êtes mauvaise langue…
C’est aux Pays-Bas, une paisible démocratie, qu’est en train de se dérouler ce cauchemar, cette catastrophe. Et c’est l’ancien dirigeant du parti libéral et démocrate, Frits Bolkestein, ancien commissaire européen, de surcroit, qui a jeté, cette semaine, le pavé dans la mare.
Pour cet homme, très écouté dans son pays, il n’y a plus d’avenir pour les Juifs aux Pays-Bas en raison de l’antisémitisme croissant des jeunes d’origine marocaine. C’est pourquoi il conseille aux « Juifs conscients d’émigrer en Israël ou aux Etats-Unis ».

Les rescapés de la Shoah n’ont pas encore tous disparu, que ressurgit la « bête immonde ». Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est le tollé pratiquement unanime de la classe politique néerlandaise contre Bolkestein. Ce qui choque ces politiciens, ce n’est pas la situation d’une partie de leurs concitoyens victimes de racisme et d’antisémitisme, c’est qu’un homme public a bravé le tabou, et, bien entendu, c’est lui qui devient l’affreux raciste.

Jusqu’à quand les Pays-Bas et, plus généralement, les démocraties européennes seront-elles frappées de cécité? Les nuages de l’intifada, d’Al Qaïda, des Talibans et du nucléaire iranien s’amoncellent au-dessus de l’Europe occidentale.

Toutes « ces bonnes âmes », ces « droitsdel’hommistes », ces « politiquement corrects » n’auront bientôt plus le choix qu’entre la burqa et les chemises brunes.

Lorsque les Juifs sont en danger, la démocratie est moribonde.
« Aujourd’hui, Anne Frank, tu viendrais dans Ton pays, Israël ».
Ce soir, nous pensons à Guilad Shalit, aux mains des terroristes du Hamas depuis 1628 jours. Espérons qu’il pourra rapidement retrouver ceux qui l’aiment et qui souffrent de son absence.

Marc Femsohn

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Un député peu scrupuleux de vérité ne supporte pas la liberté d’expression en France ! | Europe Israel

24 novembre, 2010
Jean-Marc Moskowicz 23 de noviembre a las 23:36 Responder • Denunciar
Dans une lettre adressée au Ministre Brice HORTEFEUX Monsieur Jean-Claude LEFORT accuse la LDJ de s’être livrée je cite « à des actes de pure violence extrême » contre le Musée d’Art Moderne qui accueille une exposition GAZA 2010 ». 

Ce « député honoraire » n’a dans sa lettre aucun scrupule à travestir la réalité, à mentir pour accabler la LDJ et l’action de distribution de tract qui s’est déroulée dimanche 21 novembre :
« Elle nous donne à voir des aspects effroyables de l’offensive israélienne qui s’est abattue contre la population… durant l’hiver 2008/2009 »
Faut-il rappeler à Monsieur LEFORT que le thème du concours et de l’exposition était GAZA 2010 et non GAZA 2009 ?

« Ce reportage a été récompensé par de nombreux prix internationaux »
En fait un seul prix du reportage militant de gauche…

« Six jours après cette attaque contre la liberté de création et d’expression, une bande de voyous se réclamant de la LDJ, encagoulés pour certains, a voulu détruire cette exposition, au risque d’endommager les œuvres de Picasso et de Matisse accrochées à proximité. »

Là on tombe dans le mélodramatique si cher aux pro-palestiniens ! En fait « d’attaque » il s’agissait d’une distribution de tract qui s’est déroulée à l’extérieur du Musée et sans aucun incident. La « bande de voyous encagoulés » est visible sur les photos que nous avons publiées…
Quant « à vouloir détruire l’exposition voir d’endommager les œuvres de Picasso et Matisse », nous sommes en plein délire pro-palestinien. Nous ne sommes à aucun moment rentré dans le Musée et donc à aucun moment nous n’aurions pu manifester le moindre signe de vouloir détruire ou saccager quoique ce soit !

« Ce n’est pas la première fois que la LDJ mène ce type d’opération commando destructeur et aveugle mettant en cause des œuvres d’art notamment. »

Là également il s’agit de pure diffamation mensongère ! Et mauvaise pioche Monsieur LEFORT car cette action de distribution de tract a été organisée par Europe Israël et Drzz.inf. La LDJ est venue nous apporter son soutien actif et sa logistique. Donc vous vous trompez de cible !

« Commando destructeur d’œuvres d’art » ! Il est temps de rappeler à ce Monsieur que le peuple juif à toujours eu le plus profond respect de l’art en général et que sa contribution à l’art est notoire et connue, notamment Chagall et Modigliani exposés au Musée d’Art Moderne.
On est là dans la diffamation et l’accusation mensongère car ce triste Monsieur sans scrupule laisse entendre que la LDJ aurait déjà détruit des œuvres d’art.

« Faut-il vous rappeler que, le 7 avril 2002, l’un de ces voyous, qui se livraient à une « ratonnade », avait grièvement blessé d’un coup de poignard un commissaire de police ? Des complicités lui avaient permis de se réfugier en Israël. Là-bas, cinq ans plus tard, le même homme avait tué un père de famille palestinien de 35 ans de vingt-quatre coups de couteau… »

La calomnie continue de plus belle ! Cette fois les « voyous » du Musée d’Art Moderne sont assimilés à un délinquant qui aurait poignardé un policier ! Pire encore ce Monsieur bien informé affirme que le dit voyou aurait tué un père de famille palestinien de 24 coups de couteau… »

En d’autres circonstances, ces délires paranoïaques auraient pu prêter au sourire. Hélas, les accusations portées par ce « député honoraire » sont extrêmement grave car elles tentent de faire passer tous militants pro-israélien pour de dangereux voyous, meurtriers potentiels !

Monsieur LEFORT ne s’arrête pas en chemin et va encore plus loin en demandant au Ministre je cite :
« De diligenter une enquête sur les conditions dans lesquelles, après le communiqué du CRIF, ces individus, faute de pouvoir obtenir l’interdiction de cette exposition, ont cru pouvoir l’interdire eux-mêmes. Ils doivent être sanctionnés fermement par la justice de notre pays. Ces malfrats de la politique nuisent évidemment à la communauté dont ils se réclament et dont ils ternissent terriblement l’image. Votre collègue Michèle Alliot-Marie, lorsqu’elle était ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a demandé incroyablement aux Parquets de poursuivre des militants pourtant pacifistes et antiracistes pour « provocation publique à la discrimination ». Si les nervis, violents et racistes, de la LDJ n’étaient pas poursuivis, votre gouvernement tout entier serait légitiment soupçonné de pratiquer au minimum un intolérable « deux poids deux mesures »

L’enquête a eu lieu puisque nous avons essuyé des propos antisémites de la part d’un employé du Musée et que nous avons aussitôt appelé la Police pour un dépôt de plainte. La Police est venue, elle a pu constater que nous étions bien à l’extérieur du Musée et qu’aucun saccage n’avait eu lieu !
L’employé antisémite est venu présenter ses excuses aux membres ayant été insulté devant les policiers témoins.

Existe-il beaucoup de « voyous encagoulés casseurs » qui appelle la Police ?

Alors Monsieur LEFORT de quoi voulez vous que nous soyons sanctionnés ? D’avoir exercer notre droit à la liberté d’expression dans le calme et la dignité ? De ne pas être pro-palestinien comme vous ? De vouloir rétablir la vérité face à la désinformation à laquelle vous participez activement ?

Mais qui est ce fameux Monsieur LEFORT ?

Un député communiste du Val de Marne de 1988 à 2007. Non réélu, il s’investit dans la « cause palestinienne »…

Ce Monsieur adepte de la liberté d’expression « sélective » propose la création d’une « Commission d’enquête sur la part des responsabilités françaises dans le génocide perpétré au Rwanda ».
Le 16 août 2006, il a déclaré que les « crimes de guerre commis au Liban par l’armée israélienne devraient être jugées par la Cour pénale internationale.»

En mai 2009, il a été élu président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), à l’issue du 2e congrès de ce mouvement. Il succède à Bernard Ravenel.

Jean-Claude LEFORT est le coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri, terroriste bien connu purgeant une peine de prison en Israël.

Ce curriculum vitae pro-palestinien en dit long sur l’objectivité de ce « député honoraire »…

Monsieur LEFORT devra dorénavant s’accommoder de militants pro-israéliens qui occuperont le terrain pour rétablir partout où cela est nécessaire la vérité que lui-même et les autres pro-palestiniens bafouent en propageant de fausses informations sur la Palestine en toute impunité depuis trop longtemps.

Cette lettre au Ministre n’est qu’une tentative de tuer toute liberté d’expression de français qui ne se reconnaissent pas dans le discours « politiquement correct » pro-palestinien.

Nous ne céderons pas à ce genre d’intimidation Monsieur LEFORT et nous continuerons à porter la vérité que vous vous évertuez à masquer depuis trop longtemps…

Jean-Marc MOSKOWICZ

http://www.europe-israel.org/2010/11/23/un-depute-peu-scrupuleux-de-verite-ne-supporte-pas-la-liberte-d%e2%80%99expression-en-france/


Bernard Henri Levy “Le jour et la nuit” de Bernard-Henri Lévy : film culte?

31 octobre, 2010

Bernard Henri Levy “Le jour et la nuit” de Bernard-Henri Lévy : film culte?.

 

Le 30 Octobre 2010

“Le jour et la nuit” de Bernard-Henri Lévy : film culte?

jour-et-la-nuit-1997-05-gLe Jour et la Nuit, le film tourné par Bernard-Henri Lévy en 1995, avec Alain Delon, Lauren Bacall, Arielle Dombasle, Xavier Beauvois, est enfin disponible en DVD.
Ce film, dont tout le monde a entendu parler mais que si peu ont pu voir, paraît accompagné d’une enquête sur son histoire et sur l’histoire et de son assassinat, “Autopsie d’un massacre”, qui donne la parole aux deux camps : critiques et défenseurs.
Voilà qu’enfin l’on pourra juger sur pièces et non uniquement sur une ravageante réputation : on a écrit, à l’époque, que c’était “le plus mauvais film de l’histoire du cinéma”. Les cartes sont désormais sur la table, qui veut voir verra.
Quinze années ont passé et il y a des choses, dans ce film, dans ce qu’a voulu Bernard-Henri Lévy et dans ce qu’il a surtout tourné (peu importe, disait Malraux, ce qu’a voulu l’artiste, seul compte ce qu’il a fait) qu’on comprendra peut-être mieux, aujourd’hui, avec le recul; question que je pose souvent à mes étudiants quand nous analysons une œuvre, une grande œuvre de la littérature universelle: comment est-elle le mieux lisible, tout de suite ou avec sa patine? Dans quel contexte, celui de l’histoire du genre (en l’espèce, le cinéma) ou de l’histoire de l’œuvre (en l’occurrence, le système des livres de Lévy dont ce film est, à l’évidence, quand on le revoit avec sérénité, la pièce manquante)?
Le remarquable “bonus”, constitué par l’enquête de deux jeunes producteurs-journalistes, Carole Mathieu et Thierry Humbert, parvient à arracher au réalisateur du film d’incroyables moments d’émotion sur son œuvre la plus maltraitée mais peut-être la plus chère.
On y voit également Bernard-Henri Lévy revenir au Mexique, à la recherche de l’hacienda de Cuernavaca où il avait fait vivre son héros incarné par Alain Delon.
On y voit Alain Delon justement, mais aussi Karl Zéro ou Xavier Beauvois (qui avait, dans le film, le second rôle masculin) raconter l’entreprise et la défendre.
On voit le lieu de la scène de boxe, intact, où Delon, à la dernière minute, un soir, tenta un coup de force: “Alain Delon, déclara-t-il à Lévy, ne peut pas se faire mettre KO, à la boxe, par un gringalet comme Xavier Beauvois; on va donc changer le scénario; c’est moi qui le battrai à la loyale; je lui tournerai le dos pour saluer chevalesquemenent les quatre femmes assistant à notre joute (Bacall, Dombasle, Du Page, Denicourt) et c’est alors que, lâchement, par derrière, il me frappera”. Bernard-Henri Lévy ne put l’obliger à tourner ce qui était écrit qu’en menaçant de tout arrêter, de renvoyer chez eux, jusqu’à plus ample réflexion, les 100 techniciens américains et mexicains présents, cette nuit-là, sur le tournage et réveiller, ainsi, sa fibre de grand professionnel du Cinéma.
On y voit les documents d’archives inédits où Lévy, au Festival de Berlin, tient bon sous les crachats; et on y voit Delon, Beauvois, le soutenir.
On y voit, enfin, quelques uns des plus féroces critiques qui avaient, à l’époque, démoli le film au point d’en faire, à proprement parler, un film maudit.
Peut-être Le jour et la Nuit est-il en train de commencer sa nouvelle carrière: celle de film-culte.
Liliane Lazar

Photo : Alain Delon et Xavier Beauvois, dans la « scène de boxe » du Jour et la Nuit.


RAISON GARDER CONDAMNE SANS RÉSERVE L’APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS D’ISRAËL – Le blog de Gad

28 octobre, 2010

RAISON GARDER CONDAMNE SANS RÉSERVE L’APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS D’ISRAËL – Le blog de Gad.

 

COMMUNIQUE RAISON GARDER

RAISON GARDER CONDAMNE SANS RÉSERVE

 

L’APPEL AU BOYCOTT DES PRODUITS D’ISRAËL

Les membres de Raison Garder ont pris connaissance des déclarations publiques de l’actuel président du MRAP imputant à l’Etat d’Israël la conduite d’une politique « d’apartheid » justifiant les appels au boycott contre les produits en provenance de cet Etat ou commercialisés par lui (JDD du 10 octobre 2010).

Ils condamnent une nouvelle fois sans réserve, comme ils l’ont fait lors de leur assemblée du 4 octobre, les appels au boycott, direct et indirect, des produits provenant d’Israël et les actions d’intimidation entreprises contre les initiateurs des actions tendant à faire condamner judiciairement les auteurs de ces appels avec ceux qui les mettent en oeuvre.

Rappellent que ces appels illégaux et que les passages à l’acte qui s’ensuivent transgressent les dispositions du Code pénal en son article 225 (1 et 2), lequel expose de manière parfaitement claire à une peine de trois années de prison et à une amende de 45 000 euros leurs auteurs et quiconque, mu par une intention discriminatoire, entrave « l’exercice normal d’une activité économique quelconque ».

Rappellent la constance de la jurisprudence en ce domaine, depuis les tribunaux correctionnels et la Cour de cassation jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme.

Soulignent que la transgression de ces dispositions et le mépris de cette jurisprudence ne sauraient être autorisées au titre de l’exercice de la liberté d’expression ou de la « défense » des droits de l’homme qui doivent ne pas être détournés de leur but et s’exercer de manière exemplaire dans le respect de la loi.

Soulignent également qu’aucune considération de caractère idéologique, proclamée de manière unilatérale et partisane, et relevant du seul débat politique, ne saurait justifier cette violation de la loi pénale surtout lorsqu’elle est le fait de parlementaires, nationaux ou européens, de responsables d’associations ou de personnalités ayant exercé des fonctions de haute responsabilité, politique, diplomatique ou administrative, seraient elles érigées au rang d’« icônes ».

Condamnent ces appels à l’illégalité assimilables au plan international à de véritables actes de belligérance et qui mettent en danger quotidiennement la paix civile

Pour nous écrire: raisongarder@dialexis.org


Hatikva

27 octobre, 2010